Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 28:11-15
L'histoire des grands prêtres.
Cette histoire des grands prêtres, si elle est bonne à quelque chose, supportera le même contre-interrogatoire et la même analyse que d'autres dans les annales de la jurisprudence importante, et la franchise est obligée d'admettre immédiatement qu'elle souffre de graves embarras.
I. D'emblée, l'improbabilité antécédente des particuliers l'écrase. Comment se fait-il qu'une montre entraînée s'endorme ? La bande entière de seize hommes serait-elle susceptible de tomber d'un coup et de rester en sommeil assez longtemps pour cette quantité de travail ? C'était un travail bruyant, et il fallait du nombre pour le faire, mais il faudrait le faire tranquillement. Qui a plié la serviette et arrangé les vêtements funéraires dans l'obscurité ? Et si les soldats romains dormaient, comment en savaient-ils quoi que ce soit ?
II. Les disciples immédiats de Jésus n'avaient aucun motif pour voler le corps de leur Seigneur.
III. Il est évident d'après toute l'histoire, racontée ici dans son naturel naïf, que les disciples n'avaient aucune sorte de plan concerté pour faire une telle chose. Eh bien, ils avaient Son corps en leur pouvoir après que Joseph l'eut supplié le vendredi soir ; maintenant était-il possible que l'idée les frappât d'aller la dérober samedi ?
IV. Les Juifs n'ont jamais raconté cette histoire à une audience judiciaire ou à un tribunal, afin qu'elle puisse être soumise à un contre-interrogatoire. Le vol du corps était un crime capital, mais aucun de ces disciples accusés n'a jamais été arrêté pour sa commission. Avoir prouvé cette histoire de vol dans la nuit aurait renversé toute la religion chrétienne d'un seul coup. Mais après ce premier mensonge à Jérusalem, le Sanhédrim garda un silence discret.
V. Il y avait un risque terrible pour les soldats si cette histoire était vraie, mais si l'histoire n'était pas vraie, il n'y avait aucun danger.
VI. L'impossibilité inhérente à l'acte lui-même ne peut être ignorée. S'il y avait un endroit plus qu'un autre susceptible d'être soumis à un examen malveillant et curieux, c'était celui où le prophète nazaréen était couché. Tout mouvement suspect aurait été observé par une vingtaine d'yeux.
VII. Alors, que pouvait-on faire du corps une fois que les disciples l'eurent en sa possession ? Dans ce pays où existaient des règlements si stricts, où tout le monde évitait le contact à cause d'une impureté cérémonielle, comment ces Galiléens effrayés auraient-ils pu se soulager d'un fardeau si gênant après avoir passé l'enceinte du jardin ? S'il était découvert, qu'y avait-il de si fatal à leur foi, ainsi qu'à eux-mêmes, que ce corps à moitié enterré du Nazaréen crucifié ?
CS Robinson, Sermons sur les textes négligés, p. 100.
Références : Matthieu 28:11 . ED Salomon, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 293. Matthieu 28:11 . Parker, La vie intérieure du Christ, vol. III., p. 276. Matthieu 28:16 .
A. Raleigh, De l'aube au jour parfait, p. 230. Matthieu 28:16 ; Matthieu 28:17 . AB Bruce, La formation des douze, p. 493.