Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 4:10
Il était alors évident que notre bienheureux Seigneur ne devait être tenté ni par la méfiance ni par la présomption. Mais que se passerait-il s'il était une fois de plus éprouvé, avec une tentation qui coïnciderait avec la direction de ce chemin lui-même ? Comment s'il pouvait être induit, dans l'accomplissement de sa mission sur la terre, de prendre une plus courte et moins fatigante façon que celui sur lequel il est apparu à pénétrer?
I. Le désespoir rendit le tentateur audacieux. Il ose viser à gagner le prince du royaume de la lumière pour être un vassal du royaume des ténèbres. Aussi étranges que soient la promesse et l'affirmation, plus étrange encore est la condition annexée : « Toutes ces choses, je te les donnerai, si tu te prosternes et m'adores. Ici parlait le vrai caractère de celui qui tomba par orgueil et en s'exaltant contre le Très-Haut.
Satan se tient impieusement exultant en son nom d'adversaire de Dieu et vantant sa rébellion contre lui. Par conséquent, Jésus ne daigne plus répondre à l'insensé selon sa folie, ou daigner traiter avec son offre ou ses affirmations, mais le rencontre avec, "T'en va, Satan." Pourtant, ne renonçant pas encore maintenant à l'épée de l'Esprit, il ajoute pour notre profit et pour compléter son témoignage à sa propre position de Fils de l'homme, placé sous l'obéissance au Père : « Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et toi seul tu le serviras."
II. Il y a bien des bienfaits, bien des avantages même temporels, à notre portée et formant des objets légitimes de notre désir. Mais de telles choses nous sont souvent proposées de la part de milieux répréhensibles et à des conditions répréhensibles. Dans de tels cas, le devoir du chrétien est clair. Premièrement, il ne doit jamais se laisser emporter par la poursuite des avantages du monde au point de vaincre sa meilleure raison ; mais il doit être vigilant et tempéré dans tous ses désirs, sachant que ce n'est pas son repos, mais qu'il cherche un autre pays, même céleste. Ceci étant assuré, il doit, dans la poursuite tempérée et légitime d'un avantage mondain, veiller à ne rien recevoir à des conditions qui touchent son allégeance à son Père céleste.
H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. je., p. 184.
Culture et tentation.
I. L'éducation, c'est-à-dire la mise entre les mains de tout être, ou classe, un pouvoir, une connaissance, auparavant inatteignable, ne peut avoir aucune force pour abolir la tentation ou en diminuer la force. Tout ce qu'il peut faire, c'est faire passer le destinataire d'une strate de tentation à une autre. La tentation est une incitation au péché ; et le péché n'est pas le vice. Le péché est le manquement à notre devoir, quel qu'il soit, envers Dieu. La cultivation crée de nouvelles responsabilités; et, par conséquent, tout en diminuant l'emprise de certaines tentations, nous met continuellement en présence de nouvelles.
La culture apporte ses propres tentations ; montre de nouveaux chemins pour « ramper loin du ciel », ainsi que de nouvelles avenues vers ce royaume. L'éducation est sans valeur en tant que discipline morale, jusqu'à ce qu'elle ait développé dans l'intellect mûrissant la conviction que dans l'adoration de Dieu, ce n'est pas le service du bout des lèvres d'une cérémonie religieuse, mais la dévotion à sa gloire et à son royaume est son service raisonnable, son privilège pas moins que son devoir impérieux, le seul véritable accomplissement de son dessein donné par Dieu. "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul."
II. De même que la vie de notre Seigneur est le modèle de chaque vie, de même sa tentation est le type de chaque tentation présentée à chaque homme né dans ce monde. Il (j'utilise l'expression en toute révérence, délibérément) était un homme de culture. « Et il arriva qu'au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur posant des questions ; et tous ceux qui l'entendirent furent étonnés de sa compréhension et de ses réponses.
" Un tel être était celui sur lequel le tentateur devait exercer son influence. " Tombez et adorez-moi, " dit-il, " et tout sera à vous. " La réponse que le Sauveur fit est encore la seule sûre, la seule complète et universelle, répondez. Les royaumes de la terre sont bons, mais pour une âme qui est venue de Dieu et qui revient à Lui, il n'y a qu'une satisfaction vivante et durable, et c'est le royaume des cieux. La fin de toute éducation , la fin de toute religion, est la mise en harmonie d'une âme avec une justice parfaite.
A. Ainger, Sermons in the Temple Church, p. 225.