Commentaire de la Bible du sermon
Osée 14:5
C'est une promesse gracieuse à un peuple pénitent et de retour. Israël était tombé par son iniquité ; mais "Celui qui pardonne l'iniquité, la transgression et le péché" l'avait vivement exhortée à se lever et à revenir à Lui-même par la repentance et la justice ; d'emporter avec elle des paroles d'humble confession, de prière fervente, d'engagement renouvelé, de confiance reconnaissante et aimante, et de vœu solennel et de promesse pour l'avenir. Et c'est en supposant que cette gracieuse exhortation a été mise à cœur que le Seigneur vient avec des promesses abondantes et adaptées, parmi lesquelles la promesse du texte.
I. La rosée tombe très doucement et doucement. Dieu aussi. Son peuple quand Il vient pour les ranimer et les bénir. L'âme doit avoir des temps de recrutement et de réapprovisionnement, et probablement des temps de silence. Le remplissage des sources cachées, la croissance de la force secrète intérieure, sera, "l'homme ne sait comment", comme l'est la croissance des fleurs, comme la chute de la rosée.
II. La rosée tombe très copieusement. En terre d'Israël, il tombe beaucoup plus abondamment que dans ce pays. La grâce de Dieu envers une Église en un temps d'accélération spirituelle est très abondante et complète. Lorsque les cœurs lui sont ouverts dans l'attente, ils ne se referment plus jamais dans l'effondrement et la déception.
III. La rosée est très rafraîchissante. Il fait vivre la nature mourante. Quand Dieu vient en accomplissement de cette promesse, il y a un rétablissement de la force qui s'affaisse, un embrasement de grâces mourantes, un retour au premier amour, une réalisation des premières œuvres. Pour ceux qui sont ainsi visités, il y a chaque jour une nouveauté dans la religion.
IV. La rosée est fertilisante. Cet agent silencieux, copieux et rafraîchissant fait fructifier toutes les choses en croissance. Et quand Dieu est comme la rosée d'Israël, Sa fin finale est que les plantes de Sa main droite puissent devenir fructueuses.
V. Remarquez, comme une autre analogie, la proximité de nous dans les deux cas de l'influence revivifiante que Dieu ne va pas chercher la rosée des étoiles, ou des fontaines dans les cieux. Il le condense et le distille hors de l'atmosphère. Cela ne peut-il pas nous rappeler à quel point nous sommes entourés d'une atmosphère même de grâce, qui tient toutes les choses précieuses prêtes à tomber sur nous quand Dieu le commandera ainsi ? La parole de vie est « proche de nous », aussi proche de l'âme que l'atmosphère l'est du corps.
A. Raleigh, Lieux de repos tranquilles, p. 23.
Référence : Osée 14:5 . Lanterne du prédicateur, vol. ii., p. 634.