Osée 5:13 ; Osée 6:2

Alors Éphraïm et Juda se sont trompés de personne et n'ont pas gagné grand-chose à leur candidature. La même erreur fatale est encore perpétrée par des multitudes parmi nous. L'erreur est aussi ancienne que Caïn, et aussi moderne qu'aujourd'hui.

I. Il est assez clair qu'Israël ne pouvait pas choisir d'être indépendant. Ils n'avaient pas les forces à leur disposition pour leur permettre de défier tous les arrivants. Soit la nation doit s'appuyer sur son Dieu, soit elle doit s'appuyer sur un bras de chair, et le roi Jareb semblait un assistant aussi éligible que n'importe qui d'autre. Et nous ne pouvons pas non plus être indépendants. Notre nature est ainsi constituée, et nos conditions d'existence sont si ordonnées, que nous devons nécessairement chercher au-delà de nous-mêmes du réconfort et du soutien au milieu des vicissitudes étranges et éprouvantes de la vie.

II. Cela n'aurait pas été une vraie bonté de la part de Dieu s'il avait accordé la prospérité aux Israélites alors qu'ils étaient apostats de lui. Cela a dû les amener à se sentir d'autant plus satisfaits de leur apostasie et moins disposés à se repentir. Et ce n'est pas moins son amour pour nous qui le fait traiter avec nous d'une manière similaire. Il doit nous contrecarrer juste pour qu'il nous montre à quel point le roi Jareb peut faire peu pour nous.

III. Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous trouvons un bon médecin panser nos blessures. Écoutez ces paroles merveilleuses et voyez préfigurées en elles toutes les gloires de la Résurrection. "Au bout de deux jours, il nous fera revivre... et nous vivrons à ses yeux." La vie jusque-là coupée de nous peut à nouveau couler en nous ; après deux jours dans le sépulcre, deux jours d'auto-désespoir et assis dans les ténèbres et l'ombre de la mort, il nous fait revivre, et nous commençons à vivre à ses yeux.

W. Hay Aitken, Mission Pulpit, n° 77.

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