Commentaire de la Bible du sermon
Philippiens 4:17
I. En un certain sens, toute aumône abonde sur le compte du donneur, toute aumône, je veux dire, qui est digne de ce nom. Je peux être heureux du cadeau donné, mais je ne peux pas appeler cela une aumône de type chrétien à moins qu'il n'y ait deux choses dedans : le désintéressement et l'abnégation. Nous ne devons avoir aucun but secondaire, aucun motif tortueux ou égoïste, dans cette aumône qui est d'hériter de la promesse. Une personne ne doit pas donner pour être vue des hommes, et une personne ne doit pas donner parce que ne pas donner serait être blâmée par les hommes, et une personne ne doit pas donner autant parce que ne pas le faire semblerait méchant et illibéral.
Ce sont de mauvais motifs, et la moitié de l'aumône dans les congrégations chrétiennes est sans aucun doute gâchée par eux pour le donneur. Encore une fois, je ne peux pas appeler cela l'aumône dans un sens élevé ou chrétien à moins qu'il n'y ait en lui quelque chose d'abnégation. Je le répète, cela peut faire du bien sans cela, mais cela ne peut apporter aucune bénédiction après cela. Il est bien dès le plus jeune âge d'associer l'idée de donner à l'autre à l'épargne de soi.
Que la petite somme que vous aviez l'intention de mettre sur vous-même, dans le corps ou l'esprit, soit volontairement et joyeusement donnée à un autre : pour le soulagement du corps, l'instruction de l'esprit, ou l'illumination de l'âme, de quelque autre personne ou des personnes pour qui, comme pour vous, le Christ est mort. Alors c'est l'aumône chrétienne; c'est l'acte de celui qui, par amour pour le Christ, donne ce qu'il aurait dû dépenser. Or, toutes ces aumônes portent après elles des fruits qui abondent pour celui qui les donne.
II. Mais il en sera certainement ainsi surtout dans les cas où l'acte lui-même est un acte de foi. Soulager la détresse, la maladie, la misère, quand elle vous regarde en face, vaut mieux que ne pas la soulager ; mais c'est souvent un acte de bonté naturelle plutôt que de principe spirituel. Mais quand vous donnez la cause d'une mission chrétienne, vous faites ce qui ne peut être motivé par aucun de ces motifs ; et c'est la réaction certaine d'une telle aumône, tel dans son motif et tel dans son objet, qu'elle fortifie la foi dont elle jaillit.
CJ Vaughan, Conférences sur les Philippiens, p. 327.
Références : Philippiens 4:18 . J. Armstrong, Sermons paroissiaux, p. 192. Philippiens 4:19 . Spurgeon, Sermons, vol. xxix., n° 1712. Philippiens 4:21 . Chaire américaine du jour, p. 374 ; Wilkinson, jeudi Penny Pulpit, vol. VIII., p. 94.