Philippiens 4:5

I. Il n'est pas facile de déterminer dans lequel des deux sens la première clause doit être prise. Le Seigneur est proche en position, et le Seigneur est proche en approche. Dans les deux sens, nous pouvons relier la doctrine et le précepte. Si le Seigneur vient bientôt, combien vaine doit être toute inquiétude au sujet des choses qui seront bientôt dissoutes ; si le Seigneur est toujours présent, combien inutile doit être toute inquiétude au sujet de choses faciles à remédier. Les deux pensées ne font qu'une.

Mais c'est du dernier des deux que je désire vous occuper maintenant. Le Seigneur Jésus-Christ est toujours à portée de main ; transformez donc toute inquiétude en prière. Des milliers de cœurs ont trouvé le repos dans ce seul mot d'inspiration. Vers certains versets, nous ne pouvons que ressentir ce que nous ressentons vers un lieu anobli ou consacré par les pas des saints ou des héros. De tels versets ont une histoire aussi bien qu'une doctrine, et celui-ci n'en fait-il pas partie ? Le Seigneur est toujours proche, non plus dans l'approche de son avènement, que dans la réalité de sa puissance spirituelle.

Partout où, dans une solitude parfaite ou au milieu du vacarme de sons inconvenants, un cœur humble se tourne vers lui en tant que Sauveur et Intercesseur, il est là, non pas à chercher loin et à trouver tard, mais écoutant avant de parler, répondant avant d'implorer. Quoi que nous soyons, Il ne change pas ; si nous doutons de sa présence, nous dénigrons sa puissance, nous renions sa divinité.

II. Ne vous inquiétez de rien. L'anxiété est (1) une chose oisive : (2) une chose affaiblissante ; il mange la vie même des énergies ; il laisse l'homme, non seulement là où il était, mais dix fois moins capable et moins vigoureux qu'au début : (3) une chose irritante ; il énerve l'humeur ; il bouleverse l'équilibre de l'esprit ; c'est la source sûre de l'humeur changeante, de l'acuité, de l'irritation et de la colère ; elle met l'homme en guerre avec lui-même, avec son prochain, avec la providence de Dieu et les engagements de Dieu.

L'anxiété est un signe de méfiance ; un signe de foi faible, d'énergie défaillante et d'obéissance langoureuse. En présence du Christ, dans son âme humaine, dans son cœur compatissant, nous pouvons mettre de côté nos angoisses, nous reposer de nos fardeaux, et nous pouvons nous réfugier de nos peurs et de nos péchés.

CJ Vaughan, Conférences sur les Philippiens, p. 279.

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