Proverbes 11:13

I. Un conteur. Une nation célèbre de l'antiquité exprimait le caractère de cet homme par une figure très significative. Ils appelaient un porteur de contes un « cueilleur de graines ». Il y a des hommes dans le monde qui vivent de leur récolte de graines : en allant ici et là, de maison en maison, de rue en rue, à travers une ville grande ou petite, et en rassemblant toutes les petites histoires qu'on peut raconter ou fait au sujet des voisins qui habitent en sécurité près d'eux, et ignorant les calomnies dont ils sont assaillis.

II. Un conteur révèle des secrets. De nombreux motifs vont à l'origine d'un conteur. (1) C'est peut-être un homme plein d'esprit. Il peut intimider, plutôt qu'exprimer, un scandale. Ses représentations de caractère sont piquantes. Ses imitations, ses caricatures de manières et de discours sont irrésistiblement comiques. Dans la société, il est la vie de son entreprise. Ce n'est que lorsqu'il se tait et qu'il est parti peut-être même alors que vous commencez à sentir qu'il y a eu virtuellement un conteur parmi vous, et qu'il a révélé des secrets méchants.

(2) Ou il peut être un homme dans la conscience duquel il y a un endroit douloureux. Il sait quelque chose contre lui-même. Il est conscient d'un péché caché, d'un secret, d'un péché intime. Et c'est un soulagement pour lui d'espérer que les autres ne sont pas tellement meilleurs que lui. Il trouve un réconfort dans sa misère en faisant de la compagnie pour son péché. (3) Il y en a d'autres qui ne peuvent pas supporter des supérieurs. Ils n'aiment pas les supérieurs de rang, mais les supérieurs de caractère qu'ils ne peuvent tolérer. Leur seul réconfort est dans une incrédulité générale de la vertu. Une histoire ridicule à raconter de l'éminemment bon est pour eux comme un courant d'eau pour les assoiffés.

III. "Celui qui est d'un esprit fidèle cache l'affaire." Il ne dit pas ce qui compte. Mais nous pouvons comprendre qu'il comprend deux choses : ce qui lui a été confié dans le secret de la confiance, et ce qui lui est devenu connu par le dénigrement d'autrui.

Si nous pouvions nous séparer à jamais de la disposition du conteur, nous nous serions séparés de ce qui, plus que toute autre chose, embrouille, embarrasse et aigrit la vie humaine. C'est le manque de connaissance de soi qui nous rend si perspicaces. C'est le manque de connaissance du Christ, comme notre propitiation d'abord, puis comme notre exemple, qui nous permet de siéger au tribunal du jugement.

CJ Vaughan, Leçons de vie et de piété, p. 1.

Références : Proverbes 11:13 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 1ère série, p. 292. Proverbes 11:15 . Ibid., p. 294. Proverbes 11:16 .

Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 128. Proverbes 11:17 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 1ère série, p. 303. Proverbes 11:18 . Ibid., p. 305. Proverbes 11:18 .

R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. je., p. 287. Proverbes 11:19 ; Proverbes 11:21 : Proverbes 11:21 . H. Armstrong Hall, Clergyman's Magazine, vol. xiii., p. 271. Proverbes 11:20 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 1ère série, p. 307 ; JH Evans, jeudi Penny Pulpit, vol. xi., p. 281.

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