Proverbes 19:2

Les maux de l'ignorance comparés aux maux de l'aveuglement.

I. Être aveugle, c'est d'abord être dépourvu du plaisir de la jouissance de la lumière, et être affligé de la douleur des ténèbres. Ce que la lumière du soleil et son manque sont pour le corps, tels sont la connaissance et son manque pour l'esprit.

II. De même que l'aveugle est insensible aux beautés de la couleur et de la forme, et n'a aucune part aux plaisirs que d'autres tirent de la vue de l'arc-en-ciel, par exemple, ou du firmament étoilé, ou de la prairie fleurie, ou de l'enfant souriant ; de même l'homme ignorant est insensible aux beautés de la connaissance, et n'a aucune part à ce plaisir raffiné dont jouit l'homme de science et de goût cultivé.

III. Un aveugle ne peut être que partiellement employé dans les affaires ; il est susceptible d'être imposé ; il vit dans un état d'appréhension presque continuel, imaginant le danger à chaque bruit ; et quand son alarme est juste, il ne sait comment s'échapper ; bien qu'il soit mis dans le bon chemin, il trébuche sur les pierres, ou tombe dans le fossé, ou sur le précipice, et est détruit. Un homme ignorant est en danger de tout cela et bien plus encore.

IV. La cécité disqualifie un homme pour donner des conseils et des directives aux autres. "Si les aveugles conduisent les aveugles, ils tomberont tous les deux dans le fossé." Ces mots, lorsqu'ils sont appliqués métaphoriquement, sont si correctement graphiques que c'est en relation avec les maux de l'ignorance qu'ils ont été utilisés à l'origine par notre Seigneur. Surtout que l'homme pieux réfléchisse à quel point l'ignorance le disqualifie pour plaider la cause de Dieu ; que le patriote réfléchisse à quel point cela le disqualifie pour avoir profité à son pays ; que le philanthrope réfléchisse à quel point cela le disqualifie pour faire avancer les intérêts de l'humanité.

V. Le conseil de toute sagesse est que nous acquérons d'abord pour nous-mêmes, et que, professant être des hommes bienveillants, nous communiquions aux autres cette connaissance qui est nécessaire à notre propre et à leur bien-être pour l'éternité ; qui nous permettra, ainsi qu'à eux, d'amasser un trésor pour le royaume des cieux ; cette connaissance de Dieu, son Fils, cette science du salut, sans laquelle toute autre érudition et toute autre science sont la plus vaine vanité.

W. Anderson, Discours, p. 280.

Références : Proverbes 19:2 . J. Budgen, Parochial Sermons, vol. je., p. 1. Proverbes 19:3 . W. Jay, jeudi Penny Pulpit, vol. III., p. 85. Proverbes 19:4 .

R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. ii., p. 228. Proverbes 19:11 . W. Arnot, Les Lois du Ciel, 2e série, p. 142.

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