Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 101:1
Cette résolution indique un état d'esprit plein d'espoir et de bonheur. Une chanson est le canal naturel pour un écoulement de joie. "Est-ce que quelqu'un est joyeux? laisse-le chanter des psaumes."
Envisager:
I. À qui cet homme chante. « À toi, ô Seigneur, je chanterai. » Il se tourne vers Dieu quand il chante ; il chante quand il se tourne vers Dieu. La proximité consciente de Dieu et la joie exubérante de l'esprit, ces deux éléments se sont réunis dans le Psalmiste. En dehors de la régénération et de la réconciliation, vous pouvez avoir l'un de ces deux dans l'expérience humaine, mais pas les deux. Se tourner vers le Seigneur, et dans cette attitude de chanter de joie, appartient aux enfants de ceux qui ont été rapprochés par le sang du Christ et sont acceptés dans le Bien-Aimé.
II. Le Psaume qu'il chante. C'est un psaume sur la miséricorde et le jugement. Ce sont les deux faces du caractère divin tel qu'il est révélé par Dieu et appréhendé par les hommes. Ce sont les deux attributs qui se font face, en conflit ou en harmonie, selon les conditions dans lesquelles ils s'exercent ou le point d'où ils sont considérés. Ils suggèrent que Dieu est miséricordieux et que Dieu est juste.
D'une part, ces deux attributs lui sont attribués à travers les Écritures ; d'autre part, les deux se reflètent plus ou moins clairement dans la conscience humaine. Le sujet de la chanson n'est pas l'un ou l'autre, mais les deux unis. Leur nature, telle qu'elle se manifeste aux hommes, est essentiellement déterminée par leur union. Ni la miséricorde ni la justice seules et à part ne pouvaient devenir le thème de louange dans les lèvres des hommes.
Nous ne pouvions pas les chanter séparément. Leur union a lieu dans le Christ crucifié. En Lui, les promesses de Dieu sont Oui et Amen. Si Christ n'avait pas fait alliance dès le commencement et n'était pas venu dans la plénitude des temps, la justice aurait dû être répandue sur les mêmes personnes pour lesquelles la miséricorde était nécessaire. Dans ce cas, la miséricorde, bien qu'elle ait vécu en Dieu, n'aurait pu avoir aucun exercice envers le pécheur. La justice aurait balayé tous les morts ; et quand Mercy est sorti, elle aurait plané au-dessus des eaux comme la colombe de Noé, et ne trouvant pas de repos pour la plante de son pied, elle serait retournée l'aile fatiguée à l'arche.
En Christ, le processus est inversé. C'est d'abord l'arche puis le déluge. Tu as pitié de chanter le premier et le jugement suivant. Dans le Substitut, la miséricorde et la justice se rencontrent. Christ est le don indicible ; Dieu est amour. Le dessein et l'effet du sacrifice de Jésus est que Dieu peut être juste, et le Justificateur de celui qui croit en Jésus.
W. Arnot, L'ancre de l'âme, p. 168.
I. De miséricorde et de jugement. Et qui d'entre nous n'a pas la même tension mélangée à prononcer ? Qui peut dire que ses miséricordes n'ont pas été tempérées par les rappels doux mais solennels du jugement de la part de Dieu ? Nos proverbes mêmes nous le disent : pas de jour sans son nuage ; pas de rose sans épine. Et qui peut dire, d'autre part, que ses jugements n'ont pas été le plus tendrement mêlés de miséricorde ? Notre chant peut alors être de miséricorde et de jugement : de ses actes envers nous qui, lorsqu'il bénit, châtie aussi, de peur que nous ne l'oubliions ; qui, quand il châtie, bénit aussi, de peur que nous ne nous méfiions de lui.
II. Le cantique de miséricorde et de jugement du monde est très différent du chant de miséricorde et de jugement du chrétien. Le monde, en effet, ne voit pas la miséricorde d'un côté ni le jugement de l'autre. La fontaine d'où jaillissent toutes les bénédictions est inconnue de l'homme impie. C'est parce que de telles personnes abondent et abonderont toujours parmi nous que nous sommes exhortés en de telles occasions à chanter, non pas le hasard juste et infect, mais la miséricorde et le jugement : miséricorde de Celui qui fait miséricorde ; jugement de Celui qui exerce le jugement.
III. Essayons d'utiliser la merveilleuse manifestation actuelle des miséricordes de Dieu combinées avec ses jugements pour montrer notre sens de sa présence et notre humilité et reconnaissance envers lui. Nous ne connaissons aucune miséricorde de la part de Christ. En Lui, nous avons toutes les bénédictions. C'est sa satisfaction qui a fait sourire le Père sur notre monde, son sang qui a purifié la création de ses souillures.
IV. La joie du chrétien dans les miséricordes de Dieu n'est jamais une joie stérile, jamais seulement un sentiment intérieur, un simple paroxysme d'exultation égoïste ; mais de là jaillit toujours de la source de sa vie intérieure la question : « Que dois-je rendre au Seigneur pour toutes ses miséricordes envers moi ?
H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. ii., p. 107.
Référence : Psaume 101:1 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 258.