Psaume 103:3-5

Psaume 103:3

I. Il "pardonne toutes tes iniquités". Tes iniquités sont des iniquités. Il n'y a rien de juste ou de bien en toi. Il te pardonne ta mauvaise nature, et il pardonne tous ses mauvais fruits. Et son pardon, comme sa puissance, s'accomplit dans les œuvres.

II. Il « guérit toutes tes maladies ». La corruption et la maladie ont une origine spirituelle. L'art divin de guérir réside donc dans le pardon des péchés. Enlevez les iniquités de l'âme, et la guérison universelle entre en jeu. Christ guérit toutes vos maladies en pardonnant toutes vos iniquités.

III. Il « rachète ta vie de la destruction ». Tout comme la justice, la paix et la vie éternelle sont une unité indissoluble, l'iniquité, la misère et la destruction le sont aussi. C'est pourquoi celui qui pardonne nos iniquités rachète notre vie de la destruction. L'élimination de toute iniquité de notre nature spirituelle n'est pas seulement l'élimination de toute maladie, mais du fondement de la maladie ; et l'élimination de toute maladie et du fondement de la maladie est la rédemption de la mort.

IV. « Il te couronne de bonté et de miséricorde. » Le Seigneur notre Dieu est plus qu'un Rédempteur. Il ne pardonne pas à ses criminels pour ensuite les congédier. Il leur pardonne et les reçoit dans sa maison ; Il fait d'eux tous des enfants : et tous ses enfants sont ses héritiers, et tous ses héritiers sont des princes, et tous ses princes sont couronnés.

V. « Il rassasie ta bouche de bonnes choses. Toutes les capacités de la nature immortelle seront remplies, et la plénitude sera une plénitude de bien. « Car depuis le commencement du monde, les hommes n'ont pas entendu, ni perçu par l'oreille, ni l'œil n'a vu, ô Dieu, à côté de toi, ce qu'il a préparé pour celui qui l'attend.

VI. Et puis la couronne de couronnes. Sa jeunesse se renouvelle comme celle de l'aigle, non pas une fois renouvelée, pour retomber dans la fragilité et l'ennui de l'âge, mais toujours et toujours renouvelée, par la communication incessante de la vie à partir de la source de la vie. La vie éternelle ne sera rien de moins qu'une joyeuse progression vers la perfection de la jeunesse.

J. Pulsford, Heures tranquilles, p. 231.