Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 119:111
I. Considérez, d'abord, l'affirmation affirmée par David : que les témoignages de Dieu sont son héritage pour toujours. Le terme « témoignages » désigne toutes ces révélations de sa propre nature, de ses attributs et de sa volonté que Dieu s'est plu à faire de lui-même. Ce sont des faits que nous connaissons non à la lumière de la raison, mais par le témoignage de Dieu, des faits non que l'homme démontre, mais que Dieu témoigne. S'exprimant en tant que Juif, David déclare, avec des sentiments d'action de grâce et de triomphe, qu'il a depuis sa naissance une possession légitime des révélations de Dieu.
En examinant la cause de la reconnaissance de David, nous sommes amenés au vaste sujet de la religion ancestrale. Si nous n'avions pas reçu notre religion en héritage, nous n'en aurions peut-être jamais apprécié du tout. Ceux qui ont hérité de leur religion et marchent dans la droiture n'ont rien à regretter, mais tous doivent être reconnaissants, dans leur position actuelle. Ceux qui ont hérité de leur religion et qui marchent injustement selon toute vraisemblance, s'ils ne l'avaient pas héritée, n'auraient jamais cru. Lequel de nous est certain que si nous avions rencontré le Christ face à face dans les vallées de Juda, nous ne l'aurions pas méprisé ?
II. Le roi juif revendique les témoignages de Dieu comme son héritage non pour la brève période de sa vie mortelle, mais pour toujours, comme s'il impliquait qu'ils formeraient désormais la source de sa joie et de son triomphe. Le monde et les œuvres qui s'y trouvent passeront, mais au milieu du naufrage universel, une chose restera : la parole de Dieu. Le témoignage du Très-Haut a été l'héritage des élus, et cela durera.
Héritiers de la foi du Christ, marchons dignement de notre part ; l'héritant des saints d'autrefois, gardons-le sans souillure, utilisons-le pendant que nous vivons pour notre propre salut, et œuvrons à le transmettre sans mutilation à la génération à venir.
Évêque Woodford, Sermons occasionnels, vol. je., p. 15.
Références : Psaume 119:111 . J. Vaughan, Sermons pour enfants, 6e série, p. 94 ; MR Vincent, Gates into the Psalm Country, p. 231 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 199.