Psaume 119:165

Dans la marge de la Bible, les derniers mots de ce verset sont rendus: "Ils n'auront pas de pierre d'achoppement."

I. Considérez le caractère des partis que le Psalmiste décrit : ils « aiment la loi de Dieu ». Ce n'est pas un degré ordinaire de réalisation spirituelle qui est indiqué par le fait d'aimer la loi de Dieu. Si un homme ne se sent pas assuré du pardon par le sang du Rédempteur, quoi d'autre que la terreur, la terreur sincère peut être excitée par la contemplation ? Nous devons avoir dépassé de beaucoup les premiers éléments de la religion si nous pouvons garantir comme une vérité que nous aimons Dieu parce que son essence est la sainteté, et que nous l'aimons parce que son essence est la justice.

Lorsque nous en sommes venus à aimer la rédemption parce qu'en elle sont rassemblés tous les attributs de Dieu, nous sommes également préparés à aimer la loi dans laquelle tous ces attributs sont imagés.

II. Considérez pourquoi il n'y a pas de pierres d'achoppement pour ceux qui aiment ainsi la loi de Dieu. (1) La distribution inégale à la fois du bien et du mal dans cette vie est souvent une chose déroutante pour les justes ; mais celui qui aime la loi est tout à fait assuré de la justice et de la fidélité de Dieu, et peut se référer avec la plus grande gaieté aux révélations des assises finales pour la solution de tout problème trop difficile pour la présente enquête.

(2) Lorsque les afflictions s'abattent sur l'homme pieux, elles ont tendance à le faire chanceler ou à lui servir de pierre d'achoppement. Mais l'homme qui aime la loi de Dieu, connaissant chaque attribut, aimant chaque attribut, sera docilement confiant que la question doit être juste, même si le processus peut être sombre. (3) Christ Jésus Lui-même est une pierre d'achoppement pour la grande masse de l'humanité.

Mais qu'un homme ait cette connaissance de la loi qui lui montre ses exigences, et donc cet amour de la loi qui le ferait reculer devant son compromis, et il n'est pas possible qu'il soit offensé du tout de ce que saint Paul appelle le « offense de la Croix ; » et c'est donc en amoureux de la loi qu'il surmonte l'écueil.

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 4984.

De ces mots nous apprenons :

I. Cette vraie paix religieuse consiste à maintenir un amour sincère de Dieu Tout-Puissant et de sa volonté déclarée : « Une grande paix a ceux qui aiment ta loi. Par la loi de Dieu, on peut entendre soit l'exercice de cette puissance providentielle par laquelle il soutient, gouverne et dirige tout le cours du monde, les circonstances des nations et des individus, soit plus strictement cette loi révélée de la vie et de la conduite par que nous sommes tenus de régler entièrement nous-mêmes, comme eux qui doivent désormais « rendre compte de leurs propres œuvres.

" (1) Grande est la paix de ceux qui aiment vivre " sobrement ". Ils sont pleinement et chaleureusement satisfaits de leur propre condition de vie, quelle qu'elle soit. c'est-à-dire avec un amour sincère de tous les autres. Car tandis que c'est le manque de cet amour qui cause tant de querelles, de méchanceté et de méchanceté dans le monde, sa possession produirait à la fois la paix et l'harmonie, sinon chez les autres envers nous, du moins en nous envers les autres.

(3) Grande est aussi la paix de ceux qui aiment vivre « pieuse » dans ce monde actuel de ténèbres et de corruption. Car, ayant leurs affections portées sur les choses d'en haut et leur conversation dans le ciel, ils s'abandonnent à tous les intérêts de cet état transitoire.

II. "Rien ne doit les offenser" offenser, c'est-à-dire les faire trébucher ou tomber. Celui qui aime donc vraiment la loi de Dieu, rien ne l'offensera ; rien ne sera suffisamment puissant pour le détourner de son cours régulier d'obéissance fidèle. (1) Ainsi, comme il aime sincèrement vivre sobrement, ainsi, quelles que soient les difficultés ou les obstacles qui se présentent, il ne s'offusque pas, ne renoncera pas à sa résolution. (2) Encore une fois, comme il aime vivre dans la droiture, ainsi rien ne l'offensera dans la pratique de cela.

(3) Comme il aime vivre pieusement, rien ne l'empêchera de se prévaloir de tous les privilèges qui accompagnent la pratique de la vraie dévotion. Il s'efforce de faire de tout ce qui lui arrive l'occasion d'un acte religieux direct de confession, de foi ou d'action de grâce.

Plain Sermons par des contributeurs à "Tracts for the Times," vol. je., p. 28.

I. Nous voyons ici, d'abord, une possession : une grande paix. (1) Il peut y avoir une paix sans grande paix. (2) Cette paix est liée à l'obéissance. (3) L'amour doit être le lien affectif.

II. Une exemption : "Rien ne doit les offenser." (1) Les circonstances ne les blessent pas, ou ne sont pas une pierre d'achoppement pour eux. (2) Les tentations ne leur font pas de mal. (3) La mort ne les blesse pas.

WM Statham, Christian World Pulpit, vol. iv., p. 88.

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