Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 119:55-56
I. L'observation de la loi de Dieu est favorisée par le souvenir du nom de Dieu. Le nom de Dieu comprend tous les attributs de Dieu. (1) Si je me souviens des attributs de Dieu, je dois me souvenir parmi eux d'une puissance devant laquelle chaque chose créée doit rendre hommage ; et si j'associe au souvenir de ce pouvoir la pensée que le principe éternel que je porte en moi doit devenir désormais un organe de plaisir infini ou de douleur infinie, sujet qu'il sera aux attributions irréversibles de ce pouvoir, qu'y a-t-il qui peut-il plus me pousser à l'obéissance que le fait de se souvenir du nom de Dieu ? (2) Ou supposons que c'était l'amour de Dieu qui était spécialement présent à l'esprit du Psalmiste.
Qui s'avancera et produira un motif d'obéissance chrétienne qui sera à moitié aussi émouvant que le sentiment d'avoir été aimé d'un amour éternel et embrassé de toute éternité par les compassions du Tout-Puissant ?
II. Considérez comment le gardien de la loi de Dieu est récompensé en l'observant. « J'ai gardé ta loi. C'est ce que j'avais, parce que j'ai gardé tes préceptes. Tandis que Dieu met l'homme en état de grâce et l'y maintient ensuite, l'homme a beaucoup à voir avec son propre progrès dans la grâce. La vie chrétienne est une course ; aucun homme ne peut s'y lancer s'il n'a pas une impulsion de Dieu : mais une fois commencé, il peut s'attarder s'il le veut, ou il peut avancer s'il le veut.
Là où la grâce est améliorée, plus de grâce est communiquée. Si plus le chrétien garde, plus il se trouve qu'il doit garder, alors garder une partie de la loi est clairement préparatoire à garder une autre. De garder nous sommes amenés à garder. Si l'observation des préceptes conduit ainsi à l'observation des préceptes, chaque chrétien peut discerner qu'il y a une récompense présente attribuée à ceux qui luttent pour l'obéissance ; et la conformité croissante à l'image du Christ est ce grand privilège du croyant qui, commençant dans le temps, s'achèvera dans l'éternité.
H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2292.
Bien que la grâce et la miséricorde du Saint-Esprit soient en effet libres, toute-puissantes, souveraines, "soufflant", comme le dit notre Seigneur, "où il veut", il y a pourtant une certaine charpente et un certain caractère, certaines habitudes de conduite et de comportement, une certaine disposition et préparation du cœur et de l'esprit, qui sont susceptibles, sinon sûres, où qu'elles se trouvent, d'attirer davantage la bénédiction de Dieu sur celui qui la possède. C'est lui-même le bon don de Dieu ; et il prépare la voie à d'autres et meilleurs cadeaux.
Cette règle et cette loi de l'œuvre de Dieu sont merveilleusement illustrées par la manière dont l'Evangile a été pour la première fois révélé aux Gentils, et la porte du royaume des cieux ouverte, par l'extension du don du Saint-Esprit à eux aussi. C'est ce que nous lisons dans l'histoire de Corneille, dont une partie est l'épître de ce jour.
I. Nous voyons le genre de personne que le Seigneur se plaît à honorer quand nous regardons la condition de Corneille et observons sous combien d'inconvénients et de difficultés, dont on trouve trop communément assez pour décourager presque n'importe qui, il s'est arrangé pour être un acceptable adorateur. (1) Il n'était pas un Juif, mais un Gentil, pas un membre du peuple de Dieu, mais un païen.
Qui peut exprimer le montant de ce désavantage ? (2) C'était un soldat, une poursuite et un mode de vie pas considérés en général comme particulièrement favorables à l'exercice d'une vraie dévotion. Pourtant, il était un homme pieux, et s'est employé à servir Dieu, avec toute sa maison.
II. Considérez le genre de service que Dieu Tout-Puissant est susceptible de bénir et d'approuver chez les personnes dans une situation défavorable, comme Crow. (1) Il était un homme pieux et vivait dans le sens de la présence de Dieu. (2) Il a servi Dieu, avec toute sa maison. Sans doute, il s'attira l'étonnement et parfois le rire de ses associés dans l'armée romaine ; mais il continua néanmoins à prier lui-même, à enseigner et à encourager ses serviteurs à prier.
(3) A ses prières il ajouta à la fois l'aumône et le jeûne les deux ailes, comme on les appelle, de la prière. Cette partie des Écritures enseigne que Dieu ne fait pas acception de personnes ; mais dans chaque nation, dans chaque condition, sous toutes sortes de désavantages, celui qui le craint et pratique la justice sera certainement accepté par lui.
Plain Sermons par des contributeurs à "Tracts for the Times" vol. ii., p. 118.
Références : Psaume 119:57 . Spurgeon, Sermons, vol. xxiii., n° 1372 ; Ibid., Soir par Soir, p. 134. Psaume 119:58 . J. Natt, Sermons posthumes, p. 198.