Psaume 131

Nous ne savons pas à quelle période de la vie de David ce Psaume a été écrit. Nous ne savons pas quelles étaient ces questions qui étaient trop élevées pour qu'il puisse s'en mêler, des questions dont il devait retenir son âme, calmer ses sentiments, suspendre son jugement, contrôler sa curiosité et dire simplement à leur sujet : Ayez confiance en le Seigneur. La vie humaine, la fortune humaine, l'histoire humaine, l'agonie humaine, voire l'univers entier, plus nous en savons, est plein de tels mystères. Seuls les superficiels et les vaniteux ignorent leur présence. Seuls les superficiels et les vaniteux prétendent les expliquer et ont un "pourquoi" prêt pour chaque "comment".

I. La vue de tant de malheurs humains, sans but et sans cause, est trop pour beaucoup, car sans la foi en Dieu, cela devrait être trop pour nous. Le mystère de la vanité humaine et de la vexation de l'esprit, le mystère qui pesait sur l'âme de David, et de Salomon, et de celui qui chantait le cantique de Job, et de saint Paul, et de saint Augustin, et de tous les grands théologiens des temps anciens, n'est pour eux qu'une obscurité totale. Car ils ne voient pas encore, comme le dit notre grand poète moderne, « des mains à travers les ténèbres, façonnant les hommes ».

II. "Je suis devenu muet et n'ai pas ouvert la bouche, parce que c'était ton action." Ainsi dit le Psaume funéraire. Disons donc de même. Soyons donc muets, mais muets non par désespoir, mais par foi ; muet non comme un misérable las d'appeler à l'aide qui ne vient pas, mais muet comme un enfant assis aux pieds de sa mère, et regardant son visage, et regardant ses actions, n'en comprenant encore aucun, mais certain qu'ils tous se font dans l'amour.

C. Kingsley, Westminster Sermons, p. 280.

L'humilité est la racine de l'espérance. L'espérance est la fleur de la douceur. Les chagrins d'un cœur brisé, la retenue d'un esprit doux et tranquille, l'attitude et le caractère d'un petit enfant, ce sont les précurseurs et les sources d'un vif espoir.

I. Une grande partie de la religion expérimentale et de la vie divine dans l'homme peut être considérée sous la forme de l'espérance. L'expérience religieuse est une attente forte et bien fondée que la promesse que Dieu nous a faite ne sera pas rompue.

II. Il y a certaines caractéristiques d'espérance exprimées dans ce Psaume, que nous pouvons immédiatement transférer à notre propre expérience. (1) C'est une espérance divine : "Espoir dans le Seigneur" ; « Espérez-vous en Dieu ; » « En vérité, mon âme s'attend à Dieu. » (2) C'est un espoir diffusif. L'espérance du vieux psalmiste était assez forte pour raviver l'espérance de tout autour de lui ; il a chanté : « Qu'Israël espère en l'Éternel. Un véritable espoir a le pouvoir de s'imprégner dans le cœur des autres.

(3) C'est un espoir pratique. Cette caractéristique est à dégager des mots « désormais ». C'est un espoir qui doit partir des circonstances réelles dans lesquelles nous sommes placés. (4) C'est une espérance éternelle. « A partir de maintenant, même pour toujours », est le mot d'ordre de notre Psaume. Notre espérance doit et doit incorporer le long "pour toujours". Il s'agit de réalités immuables, d'un salut éternel ; il attend avec impatience des choses invisibles; il anticipe l'accomplissement et l'accomplissement ultimes de toutes les choses qui ont été dites par les saints prophètes depuis le commencement du monde.

HR Reynolds, Notes de la vie chrétienne, p. 87.

Références : Psaume 131 FD Maurice, Sermons, vol. ii., p. 135 ; H. Thompson, Concionalia : Outlines for Parochial Use, p. 274 ; S. Cox, Les Psaumes du pèlerin, p. 241. Psaume 132:8 . S. Baring-Gould, Village Preaching for an Year, vol. je., p. 310.

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