Psaume 131:2

I. Le texte nous entraîne dans le domaine de la pensée. Il reconnaît la responsabilité de la pensée. Elle présuppose la possibilité de choisir et de refuser dans le divertissement des sujets. La plupart des hommes savent parfaitement qu'ils peuvent contrôler la pensée ; qu'ils peuvent « faire surveiller » par le portier les entrées comme les sorties, les entrées de la pensée comme les sorties de l'action. Mais la chose remarquable dans le texte est l'élargissement de la responsabilité de la maîtrise de soi de la nature et de la qualité à ce que nous pouvons appeler l'échelle et la taille des pensées. Il ne parle pas de pensées basses, mais de pensées élevées, non pas de ramper, mais d'imaginations en plein essor, en tant que détenus rejetés et méprisés.

II. Et il ne fait aucun doute qu'il y a un danger dans cette direction. Il n'y a pas seulement des désirs mauvais, des convoitises coupables, de faire d'affreux ravages dans la vie et dans l'âme : il y a aussi des spéculations et des vagabondages de la pensée, qui ne donnent d'autre avertissement de leur nature que celui-ci, qu'ils appartiennent à des districts et des régions au-delà et au-dessus de nous ; qu'elles sont fatales au calme et au silence de l'esprit ; qu'on ne peut les divertir sans réveiller ces désirs inquiets et insatisfaits qui commençaient à peine à s'apaiser au sein de l'amour infini. C'est vrai : (1) dans les ambitions de cette vie ; (2) en religion.

III. Le conseil du texte est le conseil de la sagesse quand il fait de la révérence, quand il fait de l'humilité, la condition de toute connaissance qui vaut ce nom. Il est tout à fait possible, par un peu de mauvaise gestion, par un peu de gâterie de l'âme, de rendre la vie spirituelle intolérable. Nous pouvons tellement éduquer et discipliner notre propre âme que cette santé sera notre récompense. Nous pouvons faire le contraire. Nous pouvons nous rendre fous, idiots, sceptiques, athées, si nous le voulons. donc, et si nous prenons le chemin.

IV. L'abstention et l'apaisement dont on parle n'est pas incompatible avec la plus grande étendue d'enquête sur les mystères de la nature, de l'humanité, de Dieu. Cela aussi est favorisé et renforcé par elle. La différence est ici : que tandis que l'homme qui s'exerce dans les grandes affaires est susceptible d'abord d'isoler puis d'idolâtrer l'intellect, d'imaginer que seuls les processus mentaux peuvent le transporter dans les choses profondes de Dieu Lui-même, et que quoi que ce soit ne puisse être logiquement démontré ne peut pas être certainement vrai, l'autre non parce qu'il a peur de chercher, non parce qu'il redoute l'effondrement de la foi sous la tension de la raison, mais parce qu'il se souvient que l'être qu'il possède est une chose complexe et ne doit pas être disjoint et pris en morceaux dans l'utilisation même de celui-ci pour le plus haut de tous les buts imaginables :

La raison et la conscience, et le cœur et l'âme aussi, entreront tous dans la recherche ; et ce qui ne satisfait pas chacun de ceux-ci ne sera pour lui ni la vérité, ni la religion, ni le ciel, ni Dieu.

CJ Vaughan, Mon fils, donne-moi ton cœur, p. 231.

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