Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 16:3
L'histoire de l'humanité, laïque ou religieuse, se résout finalement dans l'histoire de quelques individus. Dieu accomplit Son œuvre de rédemption continue par l'énergie de quelques élus. Dans leurs cœurs, il déverse la puissance de son Esprit ; sur leurs têtes il pose les mains de sa consécration. La délivrance des hommes n'a jamais été opérée par la multitude, toujours par l'individu.
De cette méthode d'action de Dieu, nous pouvons apprendre :
I. Le secret et l'unique secret de la puissance morale. Qu'est-ce qui a maintes et maintes fois vaincu le monde ? N'était-ce pas la foi, se manifestant par l'abnégation ? Ce secret n'est-il pas ouvert à la connaissance, réalisable à la pratique, de chacun de nous ?
II. On peut remarquer, en second lieu, que l'œuvre de ces saints de Dieu, étant toujours et nécessairement humaine, n'est jamais permanente dans ses résultats. Le christianisme n'est pas un système stéréotypé ; ce n'est pas une théologie humaine ; en tant que tel ce n'est rien ; c'est seulement comme effort divin, seulement comme progrès éternel, seulement comme force vivante, seulement comme effort inspirateur et continu, que le christianisme peut régénérer le monde.
III. Notez que les échecs apparents n'ont jamais été absolus. Aucun homme bon, aucun saint de Dieu, n'a jamais vécu ou est mort en vain. La semence n'est vivifiée que si elle meurt ; même dans sa mort, mais seulement par sa mort, vient la promesse du grain d'or. Le paradis est pour ceux qui ont échoué sur terre.
FW Farrar, Christian World Pulpit, vol. xxiii., p. 337 (voir aussi In the Days of thy Youth, p. 337, et Sermons and Addresses in America, p. 185).
Référence : Psaume 16:3 . SW Skeffington, Nos péchés ou notre Sauveur, p. 270 ; Expositor, 3e série, vol. v., p. 307. Psaume 16:5 . G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 19.