Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 23:4
I. L'endroit où les mots viennent dans le Psaume suffirait à lui seul à réfuter cette interprétation. Le Psaume est une série d'images de la vie et des confidences d'un croyant, et après "la vallée de l'ombre de la mort" viennent la table préparée, et la tête ointe, et la coupe de manteau, et la bonté et la miséricorde suivent jusqu'à la fin, et puis la mort, ou plutôt pas de mort du tout, car elle est sautée, ou laissée de côté comme presque une choisi qui ne l'est pas.
« Sûrement la bonté et la miséricorde me suivront tous les jours de ma vie ; » et puis, sans une pause, « J'habiterai dans la maison du Seigneur pour toujours. Ces mots très mal comprennent et trop limités signifiant des périodes de souffrance mentale et de terreur spirituel, et ils s'inscrivent donc à juste titre dans la résolution de ne pas avoir peur.
II. L'espérance est la bonne attitude de l'esprit d'un chrétien. Et la différence entre la peur et l'espoir est la suivante : la peur regarde les circonstances ; l'espérance regarde le Dieu des circonstances : la peur s'occupe du visible, l'espérance de l'invisible : la peur ne donne au mieux que l'obéissance d'un esclave ; l'espérance est l'animation du cœur d'un enfant de Dieu.
III. Nous sommes redevables à David pour la suggestion du plus grand, le seul réel, préservant de la peur la réalisation d'une Présence. "Je ne crains aucun mal : car tu es avec moi." « Présence » dans l'Ancien Testament était « Dieu pour nous ». Dans les Évangiles, c'est « Dieu avec nous ». Dans les Actes des Apôtres et dans les Épîtres, c'est « Dieu en nous ». Ainsi toute notre vie est cachée avec Christ en Dieu.
J. Vaughan, Sermons, 15e série, p. 13.
I. Remarquez avec quelle exquise simplicité l'anticipation de la vallée est introduite. Cela fait partie de la prévision et de la disposition religieuse du Psalmiste. L'homme pieux n'oublie jamais que le cours de la vie mène ainsi. Mais l'anticipation bien qu'elle rende pleinement justice à la tristesse et à l'horreur du changement à venir, n'est pas de celles qui gênent ou même troublent l'âme. Cette pensée donne à la vie une certaine solennité et un pathétique que rien d'autre ne donne.
Il désenchante la vie terrestre de ses illusions et aide l'âme à se détacher de toutes les choses créées. Il enseigne à chaque période, de la jeunesse à l'âge extrême, sa seule leçon : "se souvenir des jours de ténèbres".
II. Le chanteur chante son chemin dans la vallée qu'il s'était imposée. Le langage de sa poésie mêle à merveille futur et présent. "Je ne crains aucun mal : car tu es avec moi." (1) Remarquez d'abord que le pèlerin est guidé dans la vallée par le berger lui-même. La béatitude de toute notre religion, que ce soit dans la vie ou la mort, est l'union avec Jésus. (2) La houlette du pasteur, la verge du berger, n'est autre que le sceptre médiateur du Rédempteur balancé sur une région particulière de son vaste empire : celle qui est à l'ombre de la mort.
Il étend sa juridiction d'une manière spéciale sur tous les accès, préparations et circonstances de l'heure finale de ses saints. Si nous vivons sous son sceptre en tant que Seigneur des vivants, nous entrerons dans la région mystique et sacrée de la mort sous son scepter en tant que Seigneur des morts et des mourants. (3) La présence du Rédempteur dans la vallée est aussi l'gage de la dernière sanctification pour le ciel de l'esprit-pèlerin.
"Tu oins la tête de ma tête avec de l'huile." L'âme émancipée est scellée pour le jour de la rédemption, lorsque le corps sera restauré, et continue son chemin céleste en se réjouissant avec cette huile de joie de sa tête.
III. Et maintenant, notre hymne quitte soudainement et brusquement la vallée. Il ya un blanc, une pause, un verset omis, puis soudain "J'habiterai dans la maison du Seigneur pour toujours". Le lieu de repos du pèlerin est le temple éternel. Habiter le temple de Dieu, ne plus en sortir, c'est la plus haute tension de l'espérance chrétienne.
WB Pope, Sermons, adresses et accusations, p. 36.
Références : Psaume 23:4 . W. Lindsay Alexander, Pensée et travail chrétiens, p. 289 ; Spurgeon, Sermons, vol. xxvii., n° 1595 ; Ibid., Soir par Soir, p. 99 ; Congrégationaliste, vol. VIII., p. 227 ; S. Baring-Gould, Cent Esquisses de Sermons, p. 25 ; T. Birkett Dover, Un manuel de Carême, p.
36 ; AC Tait, Leçons pour la vie scolaire, p. 161 ; R. Collyer, Christian World Pulpit, vol. iv., p. 206 ; G. Bainton, Ibid., vol. XII., p. 21 ; Mgr Thorold, La Présence du Christ, p. 129 ; J. Service, Sermons, p. 243.