Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 28:1
I. Le Psalmiste a utilisé les mots du texte dans ce que nous pouvons décrire comme leur sens le plus bas, le moins alarmant. Ses craintes ne s'étendaient qu'à un silence temporaire, apparent, à un manque de confort et de bonheur, plutôt qu'à un retrait réel de l'amour et de la grâce de Dieu. Être incapable d'entrer dans le sentiment exprimé dans le texte la crainte d'être abandonné même temporairement par Celui en qui l'âme vit, se meut et a son être implique que Dieu n'est pas encore l'objet de toutes nos affections, le centre de tous nos intérêts. S'il y a des choses que nous redoutons plus que le silence de Dieu, il doit y avoir des choses que nous désirons plus que le son de sa voix.
II. Si Dieu est parfois silencieux pour un vrai chrétien, qu'est-il pour les autres ? Y a-t-il quelqu'un avec qui il est toujours silencieux? Absolument silencieux en effet, Il ne l'est pour aucun homme. Extérieurement, sa voix nous atteint tous dans sa parole, tous les hommes partout dans ses œuvres. Intérieurement aussi, en conscience, Il parle à tous. Les pensées les accusant ou les excusant aussi sont de Lui. Mais tout cela peut être, et pourtant Dieu, dans le sens le plus sérieux et le plus terrible, peut encore nous garder le silence, et cela à plus d'un titre.
(1) Un homme peut prier parce que c'est son devoir, mais tout le temps il est silencieux envers Dieu, et Dieu envers lui. Son cœur était silencieux, son esprit était silencieux, tandis que ses lèvres prononçaient les paroles de la prière; et c'est pourquoi Dieu, qui regarde au cœur et n'exauce par sa bénédiction aucune autre prière que celle prononcée là, n'entendit aucun son et ne donna aucune réponse.
(2) Il existe un silence pénal, une condition dans laquelle Dieu a cessé de nous parler pour nos péchés. (3) Il y a un silence qui ne peut jamais être rompu, un silence qui est le dernier, le châtiment éternel du péché, un silence qui est lui-même la douleur et la misère mêmes de l'enfer.
CJ Vaughan, Harrow Sermons, 2e série, p. 283.
Références : Psaume 28:1 . Bishop Woodford, Sermons on Subjects from the Old Testament, p. 118 ; Spurgeon, Soir par Soir, p. 185. Psaume 28:7 . Ibid., Sermons, vol. xxiv., n° 1423. Psaume 28:9 .
Ibid., vol. xiii., n° 768 ; Ibid., Soir par Soir, p. 106. Psaume 29:1 . Exposant, 3e Série, Vol. v., p. 310. Psaume 29:2 . A. Fletcher, jeudi Penny Pulpit, vol. xvi., p. 329 ; Spurgeon, Matin par Matin, p.
229. Psaume 29:5 . R. Roberts, Mon ministère tardif, p. 238. Psaume 29:9 ; Psaume 29:10 . J. Keble, Sermons pour l'année chrétienne : le jour de l'Ascension à la Trinité, p. 124 ; CJ Vaughan, Christian World Pulpit, vol. xxii., p. 209.