Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 37:3
Notre texte contient trois préceptes et une promesse.
I. Le premier précepte est « Mets ta confiance dans le Seigneur ». Voici une question des plus importantes : qui est le Seigneur, pour que je puisse lui faire confiance ? Le mot ici rendu « le Seigneur » est en hébreu « Jéhovah », qui était le nom d'alliance de Dieu avec son peuple Israël. À ce nom, « Jéhovah », était liée la promesse faite à Abraham que dans sa postérité toutes les familles de la terre seraient bénies. Ainsi, lorsqu'il fut dit au Juif d'autrefois : « Place ta confiance en l'Éternel », il fut dit : Confie-toi en ton alliance, Dieu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de son peuple Israël.
L'alliance s'est maintenant étendue des membres d'une seule famille humaine à toute la famille du ciel et de la terre. Ce que le Juif a vu dans l'ombre, le type et la prophétie, nous le voyons dans son accomplissement béni. Le Désir de toutes les nations est venu. Quelle que soit la raison pour laquelle le Juif a mis sa confiance dans le Seigneur, cette raison est maintenant pour nous beaucoup plus forte et plus urgente. Dieu, qui ne leur est apparu qu'à l'aube sombre et graduelle de ses desseins miséricordieux envers l'humanité, s'est levé sur nous avec sa pleine puissance vivifiante et encourageante, le soleil de justice, avec la guérison sur ses ailes.
II. Le deuxième précepte fait référence au genre de vie que doit mener celui qui met sa confiance dans le Seigneur. Il ne doit pas être un membre oisif de la société, un fardeau pour la terre, mais actif et utile dans les relations de la vie. "Fais du bien." L'activité chrétienne est une condition nécessaire à l'accomplissement de la promesse par laquelle se termine le texte.
III. Notre précepte suivant est d'un genre différent, et concerne cette tranquillité et cette conformité aux lois et aux usages de la société humaine dans lesquels, pourvu qu'ils ne soient pas en contradiction avec les commandements exprès de Dieu, l'homme chrétien doit toujours être trouvé. « Habitez dans la terre ». Comme le chrétien est le jour du Seigneur, il doit l'être dans la semaine : un citoyen craignant Dieu ainsi qu'un chrétien craignant Dieu, cohérent et en unité avec lui-même.
IV. « En vérité, tu seras nourri. » Les mots ne peuvent pas être plus clairs que ceux-ci. Le Psalmiste lui-même les a évidemment compris littéralement. Et pour nous confirmer dans ce point de vue, nous avons un commandement et une promesse encore plus explicites de notre Seigneur Lui-même : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses » (la viande, la boisson et les vêtements) ajouté à vous."
H. Alford, Sermons, p. 213.
I. Il y a quelque chose de très significatif dans l'ordre de pensée dans le texte. C'est : « Ayez confiance en l'Éternel et faites le bien », pas Faites le bien et ayez confiance en l'Éternel. Le psalmiste avait l'œil sur la racine vivante d'où jaillit toute bonté vivante. Les bonnes actions auront une verdeur vivante et une fertilité illimitée lorsque la racine dont elles jaillissent sera plantée par le fleuve de la grâce et de l'amour de Dieu.
II. Mais qu'est-ce qui est bon ? Quelles sont les bonnes actions ? Les Églises sont suffisamment prêtes avec leur « Faites ceci et vivez ». Mais Dieu va tout de suite au fond du problème : Soyez bon si vous voulez faire le bien. Les bonnes, belles actions christiques sont l'effluence d'une bonne, belle vie christique.
III. La promesse : « Ainsi tu habiteras dans le pays, et en vérité tu seras nourri. Le Psalmiste n'a pas ici de sens idéal ; il veut dire maison et pain. Qu'un homme vive sans crainte la règle divine, et chaque jour sa vie s'enrichira en amour, en honneur et en pourvoir à tous ses besoins.
J. Baldwin Brown, Le dimanche après-midi, p. 344.
Référence : Psaume 37:3 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xxvii., p. 93.