Commentaire de la Bible du sermon
Psaume 55:6-8
I. C'est le cri de l'âme fidèle écrasée par la tentation.
II. C'est le soupir du cœur, las de la tension de l'aspiration et de l'effort spirituels.
III. C'est le cri d'un homme qui est forcé d'être spectateur d'un conflit redoutable.
IV. Mais l'homme n'est pas seulement spectateur du conflit. Il est tenu d'être le serviteur du royaume divin et, en sympathie avec le Seigneur du royaume, d'en porter tout le fardeau sur son cœur. "Oh que j'avais des ailes comme une colombe!" afin que je puisse être libéré de cette tâche fatigante, et cesser d'être obligé de penser et de prendre soin d'hommes ingrats et insensés.
V. Nous croyons au progrès ; nous croyons aux images dorées des prophètes ; nous croyons au règne du Seigneur Jésus sur tous les cœurs, dans tous les mondes. Mais les yeux se lassent d'attente. « Où est la promesse de sa venue ? »
VI. Réconforter un homme, c'est le rendre fort en se tenant à ses côtés. C'est notre force à porter, à espérer : le Seigneur est avec nous.
J. Baldwin Brown, La vie supérieure, p. 266.
I. Ce soupir de David est le soupir de beaucoup d'hommes. On le trouve dans la littérature ; nous le trouvons dans nos propres cœurs ; cela fait partie de notre vie. Nous nous lassons de la similitude quotidienne de la vie. Nous sommes fatigués du passé implacable, fatigués du présent morne, fatigués de l'avenir incertain. Nous sommes fatigués de la lutte lasse dans nos propres cœurs, les témoins contradictoires de l'impulsion et de la répression, de larges marées joyeuses et ensoleillées d'émotion spirituelle, laissant derrière eux les rivages plats et suintants de l'enthousiasme refluant.
II. Ceci étant le fait concernant la vie humaine, où est le remède ? La grande ressource dans toute perplexité est de se tourner vers le Christ. Lui aussi, bien que sans péché, fut forcé de soupirer après le triste monde du péché et de la mort ; mais à peine le soupir avait-il été poussé qu'il s'était de nouveau engagé dans des œuvres de miséricorde et de prévenance. Pour le chagrin et le désastre, pour la lassitude et le découragement, Dieu a donné quatre grands et parfaits remèdes : (1) l'action ; (2) patience; (3) la foi ; (4) espérer.
Un jour, non loin d'ici, nous aurons aussi des ailes de colombe. Bien que nous soyons couchés parmi les gazons de la terre, à la mort, si nous sommes enfants de Dieu, nous serons tous comme les ailes d'une colombe qui est couverte d'ailes d'argent et dont les plumes sont comme de l'or.
FW Farrar, Christian World Pulpit, vol. xvii., p. 1 (voir aussi Ephphatha, p. 123).
Références : Psaume 55:8 ; Psaume 55:22 . Homiletic Magazine, vol. XII., p. 16. Psaume 55:11 . A. Fletcher, jeudi Penny Pulpit, vol. vii.
, p. 289. Psaume 55:12 ; Psaume 55:14 . G. Forbes, Voix de Dieu dans les Psaumes, p. 220.