Commentaire de la Bible du sermon
Romains 12:15,16
Sympathie et condescendance.
I. La première partie du texte est un appel à la sympathie. Mais remarquez ce que saint Paul entendait par sympathie, comment il la décrit. (1) C'est une vieille remarque qu'il est plus difficile de se réjouir avec ceux qui se réjouissent que de pleurer avec ceux qui pleurent. Essayons, dans les moindres détails, à l'intérieur de nos propres portes, d'abord d'être heureux quand un autre est heureux, de ressentir l'autre comme notre joie, d'être non seulement disposé mais reconnaissant qu'un autre devrait avoir, même si le gain de cet autre peut être extérieur notre propre perte.
(2) "Pleurez avec ceux qui pleurent." La première condition requise de toute consolation humaine est la sympathie, la fraternité, l'appréciation de la calamité quelle qu'elle soit, dans son étendue et dans sa profondeur. De toutes les désignations qu'un être humain peut acquérir sous l'enseignement du Christ, aucune n'est aussi précieuse, dans l'estimation d'une ambition vraiment chrétienne, que celle-ci, Un fils de consolation.
II. « Condescendez à ces choses qui sont humbles. » N'est-ce pas seulement l'oubli de cette règle qui fait le principal mal de ce qu'on appelle la société ? C'est une poursuite constante de hautes choses ; une lutte pour s'élever d'un échelon, puis d'un échelon encore plus haut, sur l'échelle de l'ambition, quelle que soit son ambition particulière ; il peut être de rang, il peut être de renommée, il peut être de mode, il peut être d'excitation en général ; c'est le plus souvent, sous une forme ou sous une autre, l'ambition de la distinction ; mais quel que soit le but particulier, il doit être brièvement décrit comme une attention aux choses élevées, et le remède approprié pour cela est celui décrit ici par St.
Paul, condescends aux choses qui sont humbles. Il y a un effet de rétrécissement aussi bien qu'un élargissement dans la poursuite même de la connaissance divine, si cette connaissance est principalement intellectuelle. Combien d'hommes ont terminé leur course en sceptique ou en mécréant, principalement, nous pouvons bien croire, pour cette raison, qu'il ne s'est jamais forcé à condescendre aux humbles, n'a jamais découvert que le vrai chemin de la connaissance est par l'amour ! S'il avait appris à condescendre aux choses humbles, il serait entré longuement, avec une vraie perspicacité, dans les choses qui transcendent la connaissance.
CJ Vaughan, Épiphanie, Carême et Pâques, p. 21.