Commentaire de la Bible du sermon
Zacharie 4:10
Considérez la tendance des hommes à mépriser les bonnes choses, dans la petitesse et la faiblesse de leurs débuts et de leurs premières opérations.
I. Il y a une grande disposition à sous-estimer, à « mépriser », les petits commencements et les premières étapes lentes d'une bonne œuvre. (1) Cela vient du fait de ne pas dûment appréhender la valeur de ce qui est bon, dans aucune, même la plus petite partie de celui-ci. (2) Dans l'indulgence de cette disposition, on ne voit pas combien, dans de nombreux cas, il a fallu faire auparavant pour amener le petit commencement à l'existence ; il n'a pas commencé à exister par lui-même.
(3) Une autre chose est que nous sommes susceptibles de mettre un prix beaucoup trop élevé sur nos propres efforts et services. Notre suffisance ne peut pas supporter qu'une si grande partie de notre libre arbitre, la nôtre, soit consommée pour un si petit résultat. (4) Nous sur-mesurons notre brève durée d'existence mortelle. Nous voulons contracter le plan du Tout-Puissant à nos propres limites de temps, et précipiter le mouvement, afin que nous puissions voir clair jusqu'à la fin de celui-ci.
II. Dans le domaine religieux et moral, les choses encore petites doivent être estimées, non selon leurs dimensions actuelles, mais selon leur principe et selon ce qu'elles doivent devenir. Nous devons reconnaître en eux un principe divin ; que Dieu a mis en eux Sa volonté, Sa puissance, Son Esprit. Cela comprend (1) les progrès de l'éducation; (2) les progrès du christianisme.
III. L'orgueil, la lenteur et la convoitise ont tous quelque chose à voir avec le caractère qui pousse les hommes à mépriser les petites choses. Mais la bonne cause de Dieu, du Christ, du perfectionnement humain, est certaine, est destinée à avancer et à triompher. Le terrible mystère pourquoi cet ascendant triomphal est si lentement atteint, si longtemps retardé dans ce monde, sera, il est raisonnable de le croire, l'un des sujets d'illumination dans un état d'existence plus élevé, où les facultés en expansion auront une durée infinie pour leur exercer.
On peut alors voir que tout le cours du monde, du début à la fin, n'était « un jour de petites choses », par rapport à la suite, que comme une brève introduction à une économie immense et sans fin.
J. Foster, Conférences ; 2e série, p. 365.
Références : Zacharie 4:10 . Spurgeon, Plans de l' Ancien Testament, p. 281 ; E. White, Christian World Pulpit, vol. xxxi., p. 187 ; Spurgeon, Soir par Soir, p. 333 ; Ibid., Mes Notes de Sermon : Ecclésiaste à Malachie, p. 365. Zacharie 5:1 .
W. Lindsay Alexander, Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 175. Zacharie 5 Expositor, 3e série, vol. iv., p. 119. Zacharie 6:1 . Ibid., vol. v., p. 107.