Commentaire de la chaire de James Nisbet
1 Corinthiens 6:19,20
PROPRIÉTÉ DIVINE
'Vous n'êtes pas à vous.'
En tant que chrétiens, nous ne sommes plus les nôtres. Jésus a acquis par son sang tous les droits de propriété sur nous. C'est la grande vérité que je désire insister sur vous le plus sérieusement et le plus affectueusement, jusqu'à ce qu'elle s'empare de votre nature entière et exerce sa véritable influence dans votre vie quotidienne.
I. La propriété exige la soumission. — Si la propriété confère un privilège à un homme, c'est bien le droit de commander avec la certitude d'être obéi. Et si nous, en tant que chrétiens, sommes la possession et la propriété absolues de Jésus-Christ, achetés avec le sang de sa propre vie, c'est sa prérogative légitime de commander et de contrôler chaque acte et pensée de toute notre vie. C'est à lui de parler et à nous d'obéir. C'est à Lui de régner et à nous de nous soumettre.
II. La propriété est un gage de protection. — Nous sommes toujours prêts à garder nos propres biens. Aucun homme ne refuserait de tirer l'épée pour défendre le foyer et la maison. Nos trésors sont aussi sécurisés que la serrure et la clé peuvent les rendre. Plus nous les valorisons, plus nous concevons avec soin les moyens d'assurer leur parfaite sécurité. Et Christ ne protégera-t-il pas l'Église qu'il a rachetée par le sang de sa propre vie ? Pensez-vous que notre sécurité n'a pas d'importance pour Lui ? St.
Paul pensait en tout cas le contraire : 'Je sais en qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il est capable de garder ce que je lui ai confié jusqu'à ce jour.' Oh, si seulement nous pouvions tout laisser entre les mains de Jésus !
III. La propriété confère la jouissance. — Le cottage peut être petit et le jardin qui l'entoure n'est peut-être rien de plus qu'une étroite bande de terre dans laquelle poussent les plus simples des fleurs chaleureuses. Quelques livres achèteraient la pleine propriété sur le marché libre. Mais que ce soit le propre du cottar et il l'aimera comme aucun étranger ne pourrait jamais l'aimer. Nous appartenons au roi. Nos cœurs sont la demeure du Roi.
Nos vies sont le jardin du roi. Y trouve-t-il du plaisir ? Doucement, l'Epouse du Cantique des Cantiques a invité l'Epoux à visiter son jardin : 'Que mon Bien-Aimé vienne dans son jardin et mange ses agréables fruits.' Oh que l'Église du Christ ait pu adresser une telle invitation à son Seigneur ! Oh que nous puissions l'accueillir individuellement en ces termes ! Pouvons-nous le faire?
-Tour. GA Sowter.