Commentaire de la chaire de James Nisbet
1 Jean 4:11
AMOUR REFLECHI
« Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Ainsi saint Jean a résumé son argumentation, et c'est « la conclusion de toute l'affaire ».
Qui sommes-nous pour « aimer » ? 'Un autre.' St. John n'écrit pas sur les affections familiales, ou les amitiés privées, les parents et les enfants, les frères et sœurs, ou quelques intimités. Il écrit à « l'Église ». Qui donc devons-nous aimer ? Qui sont les « autre » ? Tous dans la Grande Fraternité ; dans la Famille de Dieu ; 'l'église.' Tous les baptisés ; c'est pratiquement, avec nous, tout ce que nous avons à faire chaque jour.
« Si Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Il y a notre copie.
I. L'amour de Dieu était un amour originaire. — Il nous a aimés bien avant que nous l'aimions. Il a complètement pris l'initiative. Nous devrions faire de même, ne pas attendre d'être aimés ; mais cherchez quelqu'un que nous pourrions aimer et être gentil avec, qui ne nous aime pas, que nous devons aimer ; et immédiatement faites quelque chose, dites un mot gentil, faites une chose gentille à cette personne. Ne nous trompons-nous pas tous là-dedans ? Nous nous attendons à ce que quelqu'un d'autre commence. On ne pense à aimer que là où l'on est aimé. C'est une chose très heureuse pour nous que Dieu n'ait pas agi avec nous sur ce principe !
II. L'amour de Dieu est un amour sage et réfléchi. — quelle sagesse ! comme c'est réfléchi ! Notre amour est souvent très imprudent et irréfléchi. Nous ne nous en soucions pas. C'est une simple passion. Il n'a pas de but distinct. Il n'y a pas de vrai principe là-dedans. Et puis ce n'est pas approprié. Cela ne correspond pas à la personne que nous aimons. Il y a très peu d'esprit là-dedans ; aucune considération ; c'est pourquoi notre amour fait souvent du mal là où il est censé faire du bien. Mais c'est exactement le contraire de l'amour de Dieu. Son amour est si soigneusement, si délicieusement ajusté. C'est tellement sage.
III. L'amour de Dieu est toujours fidèle. — Dieu peut faire souffrir. Il donne de la douleur. Dans la mesure où la réprimande est fidèle, l'amour de Dieu est fidèle. Soyez fidèle dans vos affections. N'exagérez pas vos affections. N'exagérez pas vos affections. Voir fidèlement. Parler de fautes. Faites-le opportunément; très doucement, très espérons, très compatissant, très tendrement. Mais quand vous parlez, parlez sans compromis ; sans tourner autour du pot. Être fidèle. Un amour infidèle est pire que la haine ; et je peux dire très différent de celui de Dieu !
IV. L'amour de Dieu est un amour qui se sacrifie. — Quel sacrifice, je ne dis pas de vie, mais quel véritable sacrifice de temps, ou d'argent, ou de confort, faisons-nous pour qui que ce soit ? Même si nous le faisons dans nos propres familles, ou pour quelques amis, le faisons-nous à l'extérieur ? le faisons-nous au-delà du cercle de nos relations ? le faisons-nous en tant que frères chrétiens, en tant que semblables ? le faisons-nous « les uns aux autres » ? Notre amour ne s'arrête-t-il pas juste avant le sacrifice ?
V. L'amour de Dieu n'est jamais capricieux. — Ce n'est jamais une chose à reprendre et à remettre. Il n'est jamais léger. C'est constant. Il ne change jamais, sauf pour approfondir. 'Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les a aimés jusqu'à la fin.' Il ne part jamais ; Il n'échoue jamais ; Il ne se lasse jamais d'un ami. Est-ce que ton amour l'est ?
Or ces cinq choses doivent toutes aller pour faire la copie de l'amour Divin. Et rien n'est vraiment amour qui ne soit une copie de l'amour de Dieu.