Commentaire de la chaire de James Nisbet
1 Pierre 3:8-9
L'ESPRIT CHRÉTIEN
« Enfin, soyez tous d'accord… que vous devriez hériter d'une bénédiction. »
Il y a certains devoirs particuliers à certaines positions et relations de la vie humaine. L'Apôtre en a traité dans les versets précédents. Et maintenant, il enjoint ces vertus qui s'imposent à tous ceux qui se professent et se disent chrétiens. La classe de grâces qu'il présente ici pour leur culture est celle qui est particulièrement chrétienne. Ici, comme ailleurs, on tient pour acquis que les qualités morales, dont l'excellence a été admise par les philosophes païens, seront tenues en estime ; et une attention particulière est accordée à ceux qui ont été communément négligés, tels que ceux qui découlent d'une manière particulière de la Croix du Seigneur Jésus-Christ comme leur véritable source.
I. Le devoir central et la vertu enjointe est l'amour fraternel. — C'était le nouveau commandement du Maître. Et à cela le christianisme fournit les motifs les plus élevés et les plus puissants, dans sa révélation de la paternité de Dieu et de la fraternité du Christ. Des dispositions que l'on ne peut s'attendre à ce que les hommes cultivent à partir de motifs d'opportunité humaine, ou sous la sanction de l'autorité humaine, deviennent possibles lorsqu'elles sont basées sur une révélation divine et sont imposées par un motif divin.
II. De ce devoir et de cette vertu centraux rayonnent une variété de dispositions et d'habitudes morales saintes et bienfaisantes. — Parmi ceux-ci, l'Apôtre énumère ici :
( a ) Unité de pensée ; ce que l'on entend, pas l'identité d'opinion ; mais un accord commun pour accepter la révélation divine, et une unité de sentiment et d'esprit.
( b ) Sympathie, ou communion dans les sentiments; la disposition à se réjouir avec ceux qui se réjouissent et à pleurer avec ceux qui pleurent.
( c ) La compassion, en particulier envers les faibles , les souffrants et les nécessiteux.
( d ) L' humilité d'esprit; ce qui est à l'opposé de l'orgueil, de l'arrogance et de l'orgueil, et implique la modestie et la disposition à condescendre aux hommes de basse condition.
( e ) Abstinence de vengeance et de représailles , et formation de l'habitude de la bénédiction. Faire le mal et dire le mal sont contraires à l'esprit chrétien, qui s'exprime par des paroles de bénédiction et d'intercession.
III. Un tel devoir et cette vertu rencontreront une récompense abondante du Ciel. — La promesse de l'Ancienne Alliance et de la Nouvelle est que ceux qui confèrent la bénédiction aux autres hériteront, par la grâce de Dieu, de la bénédiction eux-mêmes.
Illustrations
(1) 'Henry IV, de France, une fois pris à partie pour avoir rendu le salut d'un pauvre homme alors qu'il traversait un village, dit : « Auriez-vous votre roi dépassé en politesse par l'un de ses sujets les plus vils ? " '
(2) « Lorsque Sir William Johnson rendit le salut à un nègre qui s'était incliné devant lui, il se rappela qu'il avait fait ce qui était très démodé . » – Peut-être, dit sir William, mais je ne serais pas surpassé en bonnes manières par un nègre . '