2 Chroniques 22:3
3 Il marcha dans les voies de la maison d'Achab, car sa mère lui donnait des conseils impies.
UNE MAUVAISE MÈRE
« Car sa mère était sa conseillère pour faire le mal. »
Ce n'est pas un service agréable, mais pour lequel il semble toujours y avoir occasion, de parler sur le thème des mauvaises mères. S'il y a un être humain dans ce monde qui est plus à plaindre que tout autre, c'est un enfant avec une mauvaise mère. Aussi mauvaise que d'autres puissent être, il ne fait aucun doute qu'une mauvaise mère est sans rivale dans son éminence maléfique. Athalie était la fille d'Achab et de Jézabel. C'était un sang fatal à avoir dans les veines, celui de Jézabel.
I. Cette femme était une mère, et elle a utilisé la relation sacrée d'une mère, et l'influence sans mesure d'une mère, pour faire de son propre enfant le serviteur de la bassesse criminelle. — « Car sa mère était sa conseillère pour faire le mal. De même qu'elle avait causé la ruine de son mari Joram, et avait rendu son règne si discréditable et odieux que lorsqu'il était mort, ils refusèrent de l'enterrer dans les sépulcres des rois, ainsi elle fit la ruine de son fils et fit son nom. un reproche permanent à la nation.
Astucieuse, intrigante, exceptionnellement influente, cette mère a utilisé la relation confidentielle - une relation qui devrait toujours être si sacrée - dans laquelle elle se tenait à son fils, et tout son pouvoir de fascination, pour faire de lui un dirigeant méchant, injuste, immoral, faux pour Dieu et faux pour l'État.
II. C'est une gratification de penser qu'il n'y a pas beaucoup de mères dans le monde qui sont façonnées selon le type de cette mère Athalie. — Car il est tout simplement impossible de croire qu'il puisse y avoir un nombre considérable de mères, même parmi celles qui expriment peu le sens de leurs obligations religieuses, ouvertes au dessein dépravé de conseiller intelligemment et délibérément à leurs enfants de faire ce qu'ils savent faire. se tromper et être criminel.
III. Est-il facile de concevoir quelque chose de plus lugubre ou de plus regrettable que celui d'un garçon qui sombre dans la malhonnêteté, le vice et le crime par le conseil de sa propre mère - ou sinon par son conseil direct, par son assentiment implicite ? — À la mort de Joram, les habitants de Jérusalem firent roi à sa place Achazia, son plus jeune fils. Ils auraient été heureux de lui être fidèles.
Il y avait évidemment en lui des qualités qui le recommandaient à la faveur du peuple, et cette faveur si essentielle à son utilité et à son bonheur, il aurait pu la conserver jusqu'au bout. Il suffisait qu'il fasse bien. Mais sa mère l'a ruiné.
IV. Le mal d'être une mauvaise mère est encore accentué par la considération qu'une mère, en vertu d'être exactement ce qu'elle est, indépendamment de toute influence qu'elle peut exercer par des conseils positivement mauvais, est et doit être autant pour son enfant .
V. Quel bonheur Samuel ! Comme Achazia était inexprimablement malheureux. —Anne a remercié Dieu pour le don de son garçon et l'a consacré de bonne heure au Seigneur. Athalie s'est servie de son garçon avec une influence malveillante et l'a détourné de Dieu.
Illustrations
(1)'Les enfants sont ce que sont les mères.
Pas de plus tendres soins de père
Peut façonner le cœur de l'enfant
Comme ces rayons créatifs qui dardent,
Avec tous leurs espoirs et leurs peurs, sur
Le berceau d'un fils endormi.
Ses yeux étonnés voient
Un père près de lui sur ses genoux,
Qui souhaite tout le temps tracer
La mère dans son futur visage ;
Mais c'est à elle seule s'élever
Ses bras éveillés ; à elle ces yeux
Ouvrez avec joie et non avec surprise.
(2)'La mère dans son bureau détient la clé
De l'âme, et c'est elle qui frappe la pièce
De caractère, et fait l'être, qui serait un sauvage
Mais pour ses soins doux, un homme chrétien.