Commentaire de la chaire de James Nisbet
2 Corinthiens 3:7-11
LOI ET ÉVANGILE COMPARÉS
« Mais si le ministère de la mort, écrit et gravé dans la pierre, était glorieux, … bien plus ce qui reste est glorieux. »
Dans ces versets, nous avons une comparaison entre l'ancienne et la nouvelle dispensation pour la défense du ministère de saint Paul : une comparaison du plus petit au plus grand. L'ancien était glorieux dans les circonstances de sa promulgation au Sinaï, mais il est surpassé en gloire par le nouveau.
I. La mort et la vie. — La loi était un ministère de la mort ; l'Évangile est ministère de l'Esprit, donc de la vie. L'un travaille la mort, l'autre la vie : la vie vaut mieux que la mort. L'Evangile, comme ministère de l'Esprit, éclaire.
II. La loi a été écrite sur des pierres, l'Évangile est écrit sur le cœur. — La loi était quelque chose d'extérieur, faisant peu appel au cœur, ni vivifiant la volonté ; principalement une lettre; pas un pouvoir ou un principe vivant et intérieur, mais plutôt un rituel élaboré. L'Evangile est écrit, non avec de l'encre ou avec un graveur sur des tables de pierre, mais sur les tables charnues du cœur par l'Esprit. C'est intérieur et spirituel, une puissance et un principe vivants, la puissance de Dieu pour le salut dominant la vie intérieure d'un homme. L'intérieur et le spirituel plus glorieux que l'extérieur et la mécanique.
III. Condamnation ou justice ? — La condamnation est administrée par la loi lorsque nous sommes amenés à sentir que nous sommes sous la malédiction de la loi. La justice est exercée lorsque nous sommes amenés à accepter la justice parfaite de Christ pour la justification.
IV. La loi a perdu de sa gloire. — La loi a été rendue glorieuse, l'Evangile est essentiellement glorieux.
V. Loi temporaire, Evangile permanent. — L'économie mosaïque n'était pas destinée à durer, mais à disparaître lorsqu'elle avait atteint son temps et son objectif. L'Évangile demeure, est impérissable, ne doit jamais être dépassé.