Commentaire de la chaire de James Nisbet
2 Thesaloniciens 2:1
AUTOUR DE QUI NOUS RENCONTRE
'Notre rassemblement vers Lui.'
C'est cette conception, si pleine à la fois de paix et de puissance, de repos présent et de l'énergie d'une espérance immortelle, si grosse de la suggestion d'une coopération plus profonde que nous ne pouvons l'analyser, mais qui est gouvernée et dirigée par Lui— qui nous rassemble ici dans la réalité ultime et nous renvoie, dispersés, mais un dans l'âme.
I. Autour de qui nous nous rassemblons . — C'est le Seigneur Jésus-Christ, Dieu de Dieu, Homme de l'Homme, coessentiel avec le Père, coessentiel avec nous, Fils de l'Infini, Fils de la Vierge, Agneau du Sacrifice, Victor de la Résurrection, Prêtre sur son trône, Roi régnant et de retour, Chef de l'Église, Pierre angulaire de la Création, Habitant de nos cœurs, Sauveur de nos âmes, Ami de nos peines et de nos joies, Compagnon de notre vie et de nos mort et de notre ciel, c'est Lui autour duquel nous nous rassemblons et sommes un.
II. Notre union, si elle contient en elle la vie chrétienne, doit nécessairement être non seulement profonde, mais toujours plus profonde . . Ce faisant, nous serons, comme nous ne pourrons jamais le faire autrement, en cette période agitée et déroutante, tous toujours attirés les uns vers les autres, et aussi des instruments d'édification, de vraie cohésion, dans l'Église et dans le monde qui nous entoure.
III. La nôtre est une période de troubles profonds . — Elle est pleine de dangers plus que normaux de perturbation centrifuge. Jamais dans les temps modernes il n'y eut eu un besoin aussi importun de toutes les vertus d'humilité, de retenue, d'une tolérance tout autre que l'indifférence, de vérité jalouse, d'équité soucieuse, de la noble modestie et de la candeur de l'amour. Sans ces vertus, je l'avoue franchement, je vois peu d'espoir pour cette Église pour laquelle nous pensons pouvoir mourir, et pour laquelle nous prions pour vivre, qu'elle échappera longtemps non seulement au démantèlement de sa place et de sa relation nationales immémoriales - le bienfait suprême de l'Angleterre , comme je le pense, mais des perturbations au sein de sa propre société.
Et nous, si nous voulions, à partir de nos divers points de conviction et de sympathie, travailler et travailler ensemble, pour sa vie, sa paix et sa sainte puissance, nous devons nous-mêmes de plus en plus « rassembler ensemble vers Lui ».
IV. Car la proximité de Lui est le lieu de la paix mentale et spirituelle ; de sainte humilité et de saint courage; d'une compréhension plus profonde d'autres cœurs ; des vues plus larges et plus longues des proportions de la vérité et du devoir ; de la patience qui est puissance, de la foi aimante qui est victoire ; d'avant-goûts, comme d'un Pisgah, du pays éternel, de manière à nous permettre, dans la vie d'espérance, de remplir correctement les devoirs du chemin.
Dans nos âmes intimes, dans nos chambres secrètes, dans notre saint culte, dans notre prédication, notre enseignement, notre conversation, notre esprit, nous nous rapprocherons chacun résolument de Celui qui est notre tout. Nous allons donc inévitablement attirer et converger ensemble avec une coalescence qui, vraie et belle en elle-même, est sûre, à travers les vies et les ministères de cette compagnie de pasteurs, de dire au loin pour le bien de l'Église de Dieu et la gloire de Son nom.
—Mgr HCG Moule.
Illustration
« L'homme est un être social ; et, allez où vous voulez, les gens, en règle générale, aiment « se rassembler ». Noël, par exemple, est particulièrement un moment où les Anglais aiment « se rassembler » ; c'est la saison où les réunions de famille sont devenues une institution nationale, à la ville et à la campagne, parmi les riches et les pauvres. C'est en effet la seule fois dans les douze mois, avec beaucoup, pour voir leurs amis. Les affaires sont au point mort pour un espace.
Pauvre et superficielle la philosophie, dure et froide la religion, qui se moque des fêtes de Noël. Tout ce qui aide à maintenir l'affection familiale et l'amour fraternel est un bien positif pour un pays. Que la coutume dure longtemps !