Commentaire de la chaire de James Nisbet
Apocalypse 4:10
LANCER LEURS COURONNES
« Les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant celui qui était assis sur le trône, et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles, et jetèrent leurs couronnes devant le trône.
Les vingt-quatre vieillards avec des couronnes sur la tête, que sont-ils censés représenter ? Non pas les forces naturelles, mais la vie humaine, la vie humaine telle qu'elle doit être, telle qu'elle peut être, telle qu'elle sera un jour.
Que nous disent ces êtres sacrés ? Ils nous rappellent la vraie grandeur humaine. Ce n'étaient pas des esclaves, des gens insignifiants ou petits de la terre. Ils portent des couronnes. Quel merveilleux symbole est la couronne ! A côté de la Croix, je suppose, il n'y en a pas de plus riche de sens que la couronne, qui parle d'honneur et de pouvoir, et pourtant la responsabilité qui doit toujours aller de pair avec le pouvoir. Mais au-delà de toutes les autres idées, il représente avant tout l'idée de complétude. Comme un cercle, il représente ce qui est absolument et entièrement terminé. Il représente la meilleure, la plus complète expérience de la vie.
Que fais-tu avec ta couronne ? Il n'y a qu'une seule réponse qui satisfera Dieu, ou qui nous satisfera vraiment. C'est savoir que nous avons jeté nos couronnes. « Ils ont jeté leurs couronnes.
I. Le secret de leur grandeur. — Ils n'ont jamais été aussi grands, les couronnés du tableau, que lorsqu'ils jetaient leurs couronnes. C'est toujours ainsi. L'homme qui prend ce que Dieu lui a donné ou ce qu'il s'est fabriqué grâce à l'aide de Dieu, puis regarde vers la face de Dieu et dit : « Ce n'est pas le mien, bien qu'il semble que ce soit le mien. Toutes choses viennent de toi, et de toi nous t'avons donné' - ce moment où il semble se séparer de sa couronne, il est lui-même le plus couronné, ce moment où il s'abaisse, et se coupe il semble être des chances de succès mondain, il est entraîné dans la communion de toute vie consacrée.
Le moment le plus grand et le plus grand pour lui, c'est quand il s'oublie. Celui qui jette sa couronne est joint à tous ceux qui, de tout temps, se sont souvenus des autres et se sont oubliés eux-mêmes, qui, comme la glorieuse compagnie dans la vision de saint Jean, ont jeté leurs couronnes.
II. — L'attitude de la vie humaine en présence de Dieu. — C'est l'attitude de révérence. Non seulement ils jettent leurs couronnes, mais ils tombent devant Lui. Vous ne trouvez pas toujours ces deux choses ensemble. Les gens très énergiques, les gens très sacrifiés, ne sont pas nécessairement toujours des gens très respectueux. Ces anciens étaient tous les deux. Ils jettent leurs couronnes, là est le secret de leur grandeur ; ils sont tombés devant Lui, il y a le respect qui va avec.
C'est parce qu'ils sont si grands qu'ils sont si respectueux ; c'est parce qu'ils sont rois qu'ils reconnaissent la Royauté de Dieu. C'est parce qu'ils portent eux-mêmes des couronnes qu'ils reconnaissent qu'il existe une autre couronne plus glorieuse et plus splendide que la leur. C'est une grande vérité qu'à mesure que les hommes grandissent, ils deviennent plus respectueux. Plus ils sont couronnés, plus ils sont prêts à jeter leurs couronnes et à tomber devant Dieu.
III. Le secret de l'inspiration de la vie. — Ils se prosternent devant lui, ils jettent leurs couronnes. Oui, mais quel est le secret de tout cela ? Qu'y avait-il derrière cette prosternation d'eux-mêmes, qu'y avait-il derrière ce moulage de leurs couronnes ? Celui qui était assis sur le trône était l'inspiration de tout, pour l'amour de qui tout a été fait. C'est l'élément personnel entrant et inspirant tout leur culte, et leur travail.
Et il en est toujours ainsi. Le secret de tout altruisme, de tout abandon, de tout service, de toute véritable adoration, est le Christ Personnel qui siège sur le Trône. Une fois que vous avez cette impulsion, vous avez l'inspiration de votre vie.
—Évêque FE Ridgeway.