Commentaire de la chaire de James Nisbet
Colossiens 3:15,16
NOTRE EUCHARISTIE
« Soyez reconnaissants ».
Le service de la Sainte Communion est une Action de Grâce, ainsi nommée dans le Livre de Prières, qui l'appelle « notre sacrifice de louange et d'action de grâce », et d'où elle tire l'un de ses noms, la Sainte Eucharistie. Il a d'autres noms et d'autres caractères ; mais maintenant réfléchissons brièvement à cela, car cela répond à l'un des aspects les plus brillants, les plus attrayants et en même temps les plus difficiles de la vie chrétienne. « Soyez reconnaissants ».
I. Thanksgiving est difficile , et pourtant c'est une chose très simple et élémentaire ; cela vient naturellement, nous le voyons, là où il y a une vraie religion. Quand tu reçois quelque chose, tu te sens, si tu as du cœur en toi, enclin à remercier quelqu'un, et c'est seulement le même sentiment porté plus haut qui, quand le bien nous vient, nous pousse à remercier Dieu.
II. Il faut attendre de tous la reconnaissance . — Il est naturel qu'une nation soit reconnaissante lorsque la paix vient après la guerre, lorsqu'un roi est relevé d'une grande maladie ou d'un grand danger, ou lorsqu'il est couronné sur son trône. Il est donc naturel pour beaucoup d'entre nous dans la question plus simple de nos propres vies. Dans l'Ancien Testament, nous remarquons que lorsque les gens remercient Dieu pour les plus grandes bénédictions, ils n'oublient pas les plus simples, et les Psaumes louent Dieu pour toutes les bonnes choses de la terre et du ciel, ils racontent ses œuvres avec joie.
Et ainsi nous arrivons à la reconnaissance des chrétiens ; et la grande clé, source et centre de tout cela est qu'il commence par la plus grande de toutes les bénédictions—c'est-à-dire avec Christ, le don de Dieu à l'homme, avec ce qu'Il a fait pour nous, la Lumière qui brillait, la mort qu'Il mourut, la la miséricorde qu'il a apportée et gagnée, l'amour qui à travers lui s'est fait connaître. « Grâce à Dieu », s'exclame l'apôtre, « pour son don ineffable. » Cela accorde le cœur chrétien à la gratitude.
III. Le cœur reconnaissant trouve des raisons d'être reconnaissant dans tout cela — dans toutes les petites bénédictions, les petits bonheurs de la vie, en pensant de bonnes pensées, 'car c'est la volonté de Jésus-Christ à votre sujet.' Oui, en tout. Non seulement dans les bonheurs, mais aussi dans les ennuis, les pertes et les déceptions et les souffrances. Ceux-ci sont devenus des motifs de reconnaissance ; car en vue de la Croix et de la gloire qui l'a suivie, les hommes apprennent à être reconnaissants lorsqu'ils souffrent, même parce qu'ils souffrent.
Ainsi, la grande reconnaissance semble se réveiller des échos d'elle-même dans toutes les petites reconnaissances de chaque jour. C'est à cela, me semble-t-il, que notre Eucharistie, notre service d'action de grâce, répond si bien.
IV. La joie de l'Eucharistie du Christ , bien qu'elle ait en elle la gloire de la Résurrection et la puissance de son amour infini, est une joie dans laquelle se tisse (que le service parle et vous le dise) le souvenir du péché pardonné, la commémoration de souffrance supportée, de la discipline de la mort acceptée, de la perte totale qui s'est transformée en gain parfait. Et donc ici, les tristes et les tristes, les déçus et les solitaires, et ceux qui ressentent le pire ennui de leur propre péché qui les assaille, peuvent rédiger et se joindre à leur note, non moins vraie et pure si elle est dans la tonalité mineure, dans l'Eucharistie de l'Église, offerte par son Seigneur miséricordieux, patient et rédempteur, au Père dont il révèle l'amour.
Mgr ES Talbot.
Illustration
« La valeur des petites bénédictions repose sur la valeur de la seule grande bénédiction en Christ. Les bonheurs profonds et purs de l'amour qui ne nous sont accordés que quelques heures ou quelques années ont en eux-mêmes le parfum de la mort.
La plus noble des vérités
Meurt ici en poussière.
Le poète nous a ordonné de prendre...
Ce test pour l'amour : dans chaque baiser scellé rapidement
Sentir le premier baiser et interdire le dernier.
Mais du Christ Jésus entre en eux une saveur de vie, et ils acquièrent la sécurité et la valeur comme ils sont connus dans sa lumière, car ils sont des lueurs, et des signes, et des instruments de ce grand amour d'où ils viennent, et dans lequel ils seront rassemblés pour être retrouvés.