RÉVÉRENCE POUR LES PARENTS

« Honore ton père et ta mère.

Exode 20:12

I. Considérez diverses manières dont un homme peut honorer son père et sa mère : (1) en faisant de son mieux pour s'améliorer ; (2) par des habitudes de soins et de frugalité ; (3) en se gardant dans la sobriété, la tempérance et la chasteté.

II. L'honneur des parents n'est que l'application principale et la plus importante d'un principe général. L'Apôtre nous ordonne d'honorer tous les hommes, et encore, 'Dans l'humilité d'esprit, que chacun s'estime mieux qu'eux-mêmes.'

III. De la conception de l'amour dû au père et à la mère, nous nous élevons à la conception de l'amour dû à Dieu. Quand Dieu s'appelle notre Père, les nuages ​​qui le cachent à notre vue semblent se briser et s'évanouir, et nous sentons que nous pouvons l'aimer et l'honorer. Surtout, nous pouvons le reconnaître comme le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui en lui et par son incarnation, nous a adoptés dans la plus haute condition de filiation et fait de nous les héritiers avec lui de la vie éternelle.

— L'évêque Harvey Goodwin.

DEUXIÈME PLAN

I. L'Israélite, lorsqu'il est entré dans le pays que le Seigneur Dieu lui a donné, peut avoir été tenté de ne pas honorer son père et sa mère ; et s'il ne croyait pas que Dieu savait ce qui était bon pour lui et pour tous les hommes, et qu'il commandait ce qui était juste et vrai, et s'il ne croyait pas que Dieu lui donnerait la force d'obéir à ce qu'il commandait, il céderait continuellement à sa mauvaise nature. Mais les paroles lui seraient remplies. Ses jours allaient être longs dans le pays que le Seigneur son Dieu lui avait donné.

II. Nous aussi, nous avons la terre pour notre héritage. Nos pères et nos mères en faisaient partie, tout comme leurs pères et mères, et bien que nous les vénérons, chacun de nous peut sentir que ses jours sont en effet très longs dans ce pays. Oui, car ils ne sont pas limités par notre naissance, ni par notre mort non plus. Le pays avait des gens qui nous appartenaient avant que nous y arrivions ; il aura ceux qui nous appartiennent quand nous en serons sortis. C'est le Seigneur Dieu qui est, était et est à venir, qui a veillé sur notre famille et veillera sur ceux qui viendront dans l'au-delà.

III. Compte ce commandement que Dieu te donne pour être ta vie. Ainsi de l'honneur terrestre naîtra celui qui est éternel. La vision du Père parfait, la joie et la béatitude d'être Son enfant, se lèveront de plus en plus sur toi, et avec la bénédiction supérieure viendra une plus grande jouissance et une plus grande appréciation de l'inférieur.

Rév. FD Maurice.

Illustration

(1) « Le Commandement porte l'empreinte de l'antique mode de pensée à un autre égard, en ce qu'il n'enjoint ni l'obéissance ni l'amour, mais « l'honneur ». D'une part, la simple obéissance aux préceptes parentaux ne suffirait pas ; mais, d'autre part, la tendance moderne à dénigrer l'idée d'autorité parentale et à fondre tous les autres devoirs filiaux dans celui d'affection, est entièrement étrangère à l'esprit de l'Ancien Testament.

« Si je suis père, où est mon honneur ? dit Dieu par le dernier des prophètes. Les Romains faisaient grand cas de la patria potestas , l'autorité parentale, et le père juif devait « commander sa maison après lui ». La relation nous semble austère et froide, mais ce serait d'autant mieux pour beaucoup de foyers anglais que les pères modernes commandaient et que les enfants obéissent beaucoup plus.

(2) « Il y a un tenancier de saloon à Cincinnati qui habite une belle maison, tandis que son vieux père et sa mère vivent dans un taudis. Quelqu'un lui a demandé pourquoi il ne les aidait pas. "Les aider à!" répondit-il avec véhémence. « Pourquoi devrais-je les aider ? » "Pourquoi? Pourquoi?" s'écria le monsieur surpris. « Parce qu'ils sont tes parents et qu'ils t'ont mis au monde. » « Mais je ne leur ai pas demandé de m'amener.

Je n'ai aucune obligation envers eux pour cela. La vie n'est pas une bénédiction en soi. Ils ne m'ont pas consulté ! il a répondu. Maintenant, je veux demander à quiconque ne croit pas que la vie est un don de Dieu, et est (dans sa potentialité) un bien, comment va-t-il contourner l'argument du tenancier de saloon ? Je ne peux m'empêcher de penser que c'est justement dans cet égoïsme terrible que l'athéisme, et peut-être même l'agnosticisme, amèneront les hommes.

Ou bien la vie est une bénédiction, et le don d'un Dieu d'amour, ou bien elle n'a aucune valeur en soi, et l'homme a parfaitement le droit de négliger, voire de maudire, les êtres qui l'y ont amené sans son consentement. Dans cette hypothèse, que devient la civilisation ? Est-ce que quelqu'un croit que la civilisation pourrait se perpétuer sur le credo du saloon-keeper ? Le respect pour les enfants (et l'enfance) et pour les parents (et la vieillesse) sont les deux rails sur lesquels roule la voiture de la civilisation, et vous l'abandonnerez si vous prenez l'un ou l'autre.

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