Commentaire de la chaire de James Nisbet
Exode 22:31
DIVERSES LOIS POUR ISRAELL
« Si tu… tu ne veux pas… tu le feras.
Exode 22:23 ; Exode 22:28 ; Exode 22:31
I. La restitution est l'une des idées principales de cette leçon. — Hélas que cela soit loin d'être reconnu par nous chrétiens comme il se doit ! Mais c'est le premier signe d'une véritable œuvre de grâce. Il ne suffit pas de se confesser à Dieu : il faut aussi se confesser et restituer à l'homme. Les hommes sont très souvent éloignés de la paix et de la confiance, par le souvenir d'un tort qu'ils n'ont pas réparé. Mais aucune quantité d'observance religieuse ne compensera l'incapacité d'ajuster, dans la mesure du possible, les méfaits du passé. Il faut bien entendu éviter de devenir morbide et nerveusement scrupuleux. Tout cela est malsain. Il doit y avoir un traitement défini des actes répréhensibles définis.
II. La miséricorde brille également dans nombre de ces actes. — Dieu dit : « Car je suis miséricordieux » : c'était une raison et un motif pour lesquels ils devaient être tendres et doux dans leurs rapports avec les étrangers ; les sans défense ; et les pauvres. L'infraction à ces commandements a été sévèrement évoquée dans les jours suivants ( Amos 2:6 ). Nous ne devons pas oublier que Dieu exige maintenant de nous qu'une miséricorde similaire soit manifestée envers les faibles et les pauvres; comme il est recommandé dans ce chapitre : et dans cette affaire, la fidélité Lui recommande grandement ses enfants.
III. La proximité de Dieu est enseignée. — Il entend tout cri qui s'élève, et il s'approche pour venger la cause des pauvres. Il était le roi invisible d'Israël, qui regardait chacun de ses sujets avec une inspection minutieuse et minutieuse, jugeant le mal et le bien, et s'interposant en faveur de ceux qui ne pouvaient s'en empêcher. C'est le sens d'une théocratie.
IV. La sainteté était la première exigence de Dieu. — Voici d'abord la demande : « Vous serez des hommes saints », qui était destinée à résonner dans tous les livres restants de Moïse, et qui est l'appel de toute l'Écriture. La sainteté signifie la séparation de et vers . Lorsque nous ne nous livrons qu'à Dieu, nous sommes sevrés et perdons le goût des choses qui nous fascinaient autrefois.
Toute la leçon est pleine de lecture douce et profitable. Beaucoup de lois respirent l'esprit du Nouveau Testament. N'élevons-nous pas et ne recevons-nous pas parfois de faux rapports et ne les diffusons-nous pas ? Ne sommes-nous pas tous influencés par les opinions et les actions de la multitude ? Nous efforçons-nous d'aider ceux que nous haïssons, dans leur conflit avec les difficultés ? Faisons-nous toujours attention à garder les mains libres de tout faux ou de pots-de-vin ? Ne profitons-nous jamais de ceux qui ne connaissent peut-être pas aussi bien nos méthodes ou notre langage ? Parfois, des chrétiens professants profitent indûment des étrangers. Pensons-nous assez aux pauvres et au repos qu'exigent nos serviteurs et nos animaux ?
Illustration
(1) ' Observons notre discours, afin que nous n'enlevions le caractère de personne par une fausse accusation. Osons défendre la vérité, bien que nous soyons seuls. Faisons-nous agir avec charité et générosité, fût-ce envers l'homme qui nous hait, notre rival et adversaire. Dieu nous vengera si nous sommes lésés. Nous n'avons besoin d'aucune façon de nous inquiéter pour faire le mal. Tenons la balance équitablement, donnant aux hommes leur dû, indépendamment de la peur ou de la faveur. A côté de cela, nous devons cultiver l'esprit de miséricorde et de repos.'
(2) « Il est très intéressant de lire ces règlements qui enseignent si clairement les lignes sur lesquelles nous devons procéder. Les chrétiens professants ne sont pas toujours à la hauteur d'eux. A côté de cette rigueur contre le péché, quelle tendresse pour l'étranger, la veuve, l'orphelin, le pauvre ! Ces lois sont toujours en vigueur et de nombreuses calamités d'ordre littéral et temporel s'abattent sur ceux qui les ignorent.
Si de tels opprimés lisent ces paroles, qu'ils soient réconfortés par l'assurance que lorsqu'ils pleureront, Dieu entendra, car Il est miséricordieux. Cette miséricorde s'étendait à la relation entre les animaux et leurs petits. La tendresse maternelle devait avoir quelque réponse de ses petits. Oh être des hommes saints, se nourrissant de l'Agneau et de la Manne, et se détournant de toute nourriture impure !'