Commentaire de la chaire de James Nisbet
Ézéchiel 3:12
'AD MAJOREM GLORIAM DEI'
'J'ai entendu derrière moi une voix d'une grande précipitation, disant, Béni soit la gloire du Seigneur !'
I. Comme c'était opportun ! — Le prophète devait être envoyé pour une mission importune. Son message avait déjà été la cause d'une intense amertume dans ses entrailles ( Ézéchiel 3:3 ); et il devait être livré à la maison d'Israël, qui avait le front dur et la tête raide. Quelle serait sa réception, il était impossible de le prévoir.
Néanmoins, il dut s'en aller, car l'Esprit l'avait élevé, et la main de Dieu était forte sur lui. Mais à ce moment, il entendit un bruit d'ailes qui lui rappelait la présence des chérubins, et là brisa à son oreille leur chant perpétuel : « Béni soit la gloire du Seigneur !
II. Telle est la pensée absorbante du Monde Éternel. — Au-dessus des plaines de Bethléem, les bergers entendirent une grande multitude de l'Armée céleste louant Dieu et disant : « Gloire à Dieu dans le Très-Haut ! Notre Seigneur nous a enseigné que « À toi appartiennent le Royaume, la puissance et la gloire » ; et à la veille de sa mort, il dit : « Je t'ai glorifié sur la terre.
III. Cela doit toujours être notre première considération. — Nous sommes susceptibles de demander, combien cela coûtera-t-il ? Combien devrai-je souffrir ? A quelle décharge honorable puis-je m'attendre, quand j'aurai déposé mon ouvrage ? Mais ces questions sont tranchées à l'amiable, lorsque le service de Dieu est en jeu. Alors nous devons entendre la voix de la grande précipitation, de l'effort pour élever nos pauvres vies au niveau du service céleste, comme nous disons : « Béni soit la gloire du Seigneur ! Pourrons-nous enfin revoir nos vies avec confort, à la lumière de cette pensée ? Que nous mangions ou buvions, souffrions ou combattions, que tout soit fait pour la gloire de Dieu.
Illustration
« Le prophète n'est pas allé seul sur le terrain lugubre de l'action prophétique. Il y fut porté sous la puissance consciente de l'Esprit de Dieu, et était accompagné des symboles de la présence et de la gloire divines. Lorsqu'il se leva pour poursuivre sa course, toute la machinerie de la vision céleste se mit également à bouger ; et au milieu du bruit fracassant ou tumultueux qui s'abattit sur son oreille spirituelle, il entendit les mots : « Béni soit la gloire de Jéhovah de sa (ou de sa) place ! Écriture; pourtant pas matériellement différent d'un autre en usage fréquent, « Béni soit le nom du Seigneur.
” La gloire de Jéhovah ici était cette gloire manifestée qui était apparue en vision au prophète, et qui était, en d'autres termes, une révélation de son nom glorieux. Le prononcer béni de sa place, c'était en effet bénir Dieu lui-même, comme révélant ainsi et là ses adorables perfections et sa volonté divine. Et comme le prophète allait être le représentant et le héraut de ceux-ci dans une sphère où il y avait beaucoup pour amortir son esprit, et résister à son libre arbitre, il convenait qu'il aille avec la parole solennelle sonnant à ses oreilles de ces idéaux ministres du ciel : « Béni soit la gloire du Seigneur !
» Autant dire : Que ceci surtout soit magnifié ; quoi que l'on expérimente ou fasse, que rien n'interfère avec cette gloire pure et majestueuse de Jéhovah, qui a maintenant été exhibée en emblème.'