BÉNÉDICTION REÇUE ET COMMUNIQUÉE

Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre.

Genèse 12:3

I. Un double flux narratif parcourt les quatre premiers livres du Pentateuque. — L'un d'eux peut être appelé le récit sacerdotal, l'autre, le récit prophétique. Le texte nous présente un des traits caractéristiques du récit prophétique, cette conscience de la destinée idéale d'Israël qui s'est développée par la suite en l'espérance définie communément appelée messianique.

Débarrassé des limites politiques et matérielles de son âge, le narrateur discerne dans l'ombre le but lointain de l'histoire d'Israël, et permet à son lecteur de le discerner avec lui. Nous avons d'abord le Protevangelion familier du troisième chapitre, où l'espoir intervient déjà pour atténuer les effets de la Chute. Vient ensuite la bénédiction donnée à Sem, puis la promesse de notre texte.

II. Quelle est la source de cette conception du destin idéal d'Israël qui domine tant de points de l'Ancien Testament ? Israël était le peuple de Jéhovah. Ils savaient que le Dieu du ciel et de la terre était vraiment devenu leur Dieu et les avait séparés de lui en tant que peuple particulier. Israël est le peuple de Dieu : voici le germe fécond de tout leur avenir. Les premiers témoignages de l'Ancien Testament s'inspirent de la conscience d'un noble idéal qui, loin de se révéler une illusion, s'est plus ou moins complètement réalisé.

Nous pouvons remarquer certains des aspects les plus saillants de son développement : ( a ) L'établissement de la monarchie constitue une époque dans l'histoire israélite. La monarchie créa en Israël un sentiment d'unité et donna une nouvelle impulsion au sentiment national. ( b ) Les grands prophètes amplifient dans différentes directions la pensée de l'avenir idéal d'Israël. ( c ) Dans la grande prophétie de la restauration d'Israël, qui occupe les vingt-sept derniers chapitres d'Isaïe, nous trouvons la nation non plus considérée comme un agrégat de membres isolés, mais saisie comme un tout, dramatisé comme un individu, qui se tient debout. avant que nous ne réalisions en sa propre personne les desseins et les buts de son peuple.

Dans son travail de prophète, il endure le mépris et l'opposition, et bien qu'innocent lui-même, il sacrifie sa vie pour les autres. Telle est la personnalité dont dépend, dans l'esprit d'Isaïe, l'avenir d'Israël et du monde. Dans le Christ Roi et le Christ Prophète, Fondateur et Chef d'un nouvel état social, l'espérance d'Israël, qui sans son avènement n'avait été qu'une illusion ou un rêve, trouve sa consommation et sa récompense.

Pilote rév. Canon.

Illustration

« Quiconque serait « une bénédiction » doit toujours penser davantage à ce qu'il doit recevoir qu'à ce qu'il doit transmettre. C'est le remplissage du récipient, et non le déversement, qui est la partie la plus importante. L'eau ne manquera pas de couler si le récipient est suffisamment plein. C'est pourquoi il se tient d'abord : « Je te bénirai » ; et puis : « Tu seras une bénédiction.

Par conséquent, celui qui serait « une bénédiction » doit être, comme l'était Abraham, un homme de foi et un homme de grande prière. Il doit vivre près de Dieu et séparé du monde. Il doit lutter avec Dieu dans une communion sincère chaque jour. Il doit monter beaucoup aux fontaines des choses. Il ne doit pas se contenter sans prendre en compte la pensée de Dieu. Il doit être un homme dont l'inverse est toujours de l'invisible, de l'éternel et du réel.

Et il n'y a aucune bénédiction dans tout ce qui n'est pas aimant. Aimer l'humilité, aimer l'intercession, aimer la fidélité, aimer les travaux, aimer les controverses, aimer la patience, aimer l'abnégation, aimer les jugements de chaque homme, les regards aimants, les mains aimantes, les pensées aimantes. C'est l'amour qui fait le travail.

Par conséquent, allez-y avec amour. Sentir : « Oh ! comment Dieu m'a-t-il aimé; qu'il ait jamais pensé à moi ! qu'Il m'a jamais choisi ! qu'il m'a jamais utilisé ! Comment, en ce moment, Dieu aime cette âme à laquelle je parle. Dieu, fais-moi aimer comme toi ! Fais-moi tomber amoureux !"

Si ainsi vous suivez le chemin de la vie, les mots vous iront : « Tu seras une bénédiction. '

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