Commentaire de la chaire de James Nisbet
Genèse 15:5-6
LA JUSTICE PAR LA FOI
Et il le fit sortir, et dit : Regarde maintenant vers le ciel, et dis aux étoiles, si tu peux les compter ; et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et il croyait au Seigneur; et il l'a compté sur lui pour justice.
Ces deux versets sont proches l'un de l'autre sur une page de la Bible. Ils font partie d'une brève histoire d'un bref événement dans une vie humaine. Pourtant, à mesure que nous les lisons, ils semblent se séparer les uns des autres et se tenir très éloignés l'un de l'autre. Le cinquième verset est tout à fait du passé. Il nous montre la tente du patriarche étincelante de blanc dans la claire lumière des étoiles de la nuit orientale. Nous apprenons avec Abraham à lever les yeux, à croire et à être au repos.
Le sixième verset suggère des pensées du présent plus proche. Depuis l'heure où saint Paul a cité pour la première fois ce fait de la foi d'Abraham et sa justification par la foi, ce verset a été retiré de l'histoire plus ancienne et ancré dans nos controverses modernes.
I. Dans ces versets se trouve l'union de deux choses que Dieu a réunies et que l'homme essaie toujours de séparer : la vie et la lumière. Dieu s'est révélé à nous, non par des paroles qui parlaient d'un Père, mais par une vie qui montrait un Père ; non par un traité de la paternité, mais par la manifestation d'un Fils. Et ainsi Il unit toujours la lumière du précepte à la vie de la pratique.
II. Nous lisons qu'Abraham crut en Dieu, pas alors pour la première fois, pas seulement alors. Il avait déjà entendu la voix de Dieu et, sur son ordre, était parti pour être un exilé et un pèlerin tous ses jours. Sa foi n'était pas un assentiment intellectuel à une proposition démontrée ; c'était la confiance du cœur dans la voix de Dieu. C'est la croyance, non pas qui résout les difficultés, mais qui les dépasse.
III. Pourquoi la foi d'Abraham lui a-t-elle été imputée à justice ? Parce que, de même que tous les péchés reposent dans une seule pensée de méfiance, de même dans une seule pensée de confiance réside toute la justice possible : sa patience, son espérance, son héroïsme, sa persévérance, sa sainteté ; et c'est pourquoi celui qui voit la fin dès le commencement la considère comme justice. Dans la foi d'Abraham reposaient toute la juste endurance, tout le service actif de sa vie de foi. Cette simple confiance d'Abraham fit la force motrice pratique de sa vie, comme elle devrait faire celle de la nôtre.
— L'archevêque Magee.
Illustration
(1) « Une grande connaissance de l'astronomie n'est pas nécessaire pour voir la gloire et admirer la beauté du ciel étoilé. En regardant le ciel par une nuit d'hiver claire, la première impression sur l'esprit est que le nombre d'étoiles est presque infini. C'est une illusion. Un bon télescope peut en distinguer des dizaines de milliers, mais parmi ceux visibles à l'œil nu à tout moment dans le ciel, il n'y en a jamais plus de deux ou trois mille.'
(2) 'La forme de la promesse était que sa semence serait si nombreuse qu'elle ne pourrait pas être plus comptée que les étoiles sur lesquelles il regardait. Mais la grande chose était qu'Abraham avait confiance dans le Dieu qui avait fait la promesse plutôt que dans la promesse que Dieu avait faite. « Il croyait en Dieu. Il n'avait que de vagues idées quant à la manière dont la promesse serait accomplie, mais il était convaincu que Dieu était fidèle et que l'accomplissement serait à la hauteur de ses plus hautes aspirations.
Il se reposa dans cette confiance. Il résolut donc à nouveau de ne pas prendre le contrôle de sa vie en main, mais de laisser chaque pas à la direction de Dieu, assuré qu'il le conduirait correctement de manière à apporter des bénédictions plus vraies que celles qui pourraient être obtenues par n'importe quel autre égoïste de son propre.' 'Abraham croyait en Dieu.'