VALEUR PREUVE DE L'EUCHARISTIE

'Il est attesté qu'Il vit.'

Hébreux 7:8

Au milieu de la signification multiple et inépuisable de la Sainte Communion, il y a un côté ou un élément sur lequel on n'insiste pas très souvent, mais qui est propre à être d'un grand secours dans certains états de l'âme. Je veux dire l'aspect probant de celui-ci.

I. C'est l'action de grâce suprême de l'Église ; et cela a été, en toute certitude raisonnable, dès le début. Et depuis le tout début, bien avant la rédaction de la première épître aux Corinthiens, cela a été précisément la commémoration de la mort du Seigneur . Pour nous, habitués au christianisme, la collocation de l'Eucharistie et de la Crucifixion n'est guère considérée, sans effort, comme le paradoxe incommensurable et éloquent qu'elle est.

II. Mais une réflexion aussi simple que possible nous amène à la considération, qui ne gagne alors en solidité et en force ressenties que lorsque nous la testons de tous les côtés, que rien n'aurait pu concevoir ces deux choses ensemble - aurait pu appeler les actions de grâces adoratrices de l'Église en rapport immédiat avec l'exécution meurtrière de son Seigneur, mais sa victoire, à tous points de vue, sur la mort ; Sa résurrection d'entre les morts, « au pouvoir d'une vie indissoluble ».

III. Voulons-nous nous rassurer que , dans la foi par laquelle nous vivons, la sainte puissance d'amour de l'Invisible et une histoire imprenable se fondent en une vérité unique de lumière et de paix ? Fréquentons la Sainte Communion. Là, concrétisé à nos sens, est tout l'Évangile de la grâce de Dieu. Là, versée à la fois dans notre raison et dans notre amour, est la certitude, à travers toutes les énigmes, que Jésus est mort et ressuscité.

—Mgr HCG Moule.

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