CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ

'Le péché, quand il est fini, produit la mort.'

Jaques 1:15

Il serait facile de dresser un tableau flagrant et déchirant. Je pourrais vous conduire dans nos demeures d'infamie et de misère, dans nos prisons et nos hôpitaux ; et à beaucoup un lit de malade et de mourant. Je pourrais vous emmener dans nos propres rues, d'une nuit, et dans les repaires bondés de l'ivresse et de la débauche ! Et je pourrais vous dire d'y lire ce qu'est le péché ! et ses conséquences ! Mais il sera plus pratique de ne retracer que quelques-uns des résultats de ces « péchés » dont nous savons qu'ils appartiennent, de plus près, à nous-mêmes.

I. Chaque péché permis tue le pouvoir de la perception de la vérité. — Le péché affaiblit et tend à détruire tout pouvoir que nous possédons. Le péché physique affaiblit la force physique. Et le péché physique et mental affaiblissent à la fois les pouvoirs mentaux et spirituels. Et si le processus d'affaiblissement se poursuit, il s'affaiblira jusqu'à ce qu'il tue ! Cela continuera jusqu'à ce qu'il « fasse naître la mort !

II. Un péché habituellement permis étouffera la grâce à la fois de l'esprit et du cœur, jusqu'à ce que, par des processus de plus en plus flétris, la grâce des deux mourra ! Pourquoi tant de jeunes hommes et jeunes femmes sont-ils enclins à l'infidélité ? Pourquoi sont-ils devenus sceptiques à l'égard de vérités anciennes et familières, qui étaient chères à leurs parents et qui leur étaient autrefois chères ? Regardez leur vie, leur mondanité, leur frivolité, leurs habitudes privées, leur secret ou leurs péchés ouverts ! Il y a la raison. L'infidélité est une chose assourdissante. Et 'le péché, quand il est fini, produit cette mort.'

III. Le péché est destructeur de tout amour pur. — Un amour pur, chaste et saint ne vivra pas longtemps avec une mauvaise passion assouvie ! Le véritable amour est une chose trop sacrée pour rester dans un sein avec de mauvaises actions ou de mauvaises actions ! Le mauvais amour tue le bon amour. Il « enfante la mort » ; et le bon amour meurt.

IV. Le péché paralysera, sinon la volonté, certainement le pouvoir, de vivre à bon escient. — La conscience du péché lui traversera toujours l'esprit, lorsqu'il parle, le contrôle, l'immobilise. « Qui suis-je pour parler ? moi qui vis moi-même si pécheur ! Et cette conviction lui fermera la bouche ; cela rendra ses mots creux. Et les hommes sont de bons juges les uns des autres. Ils découvrent très vite ce qui est irréel dans toutes vos belles paroles. Et Dieu peut-il bénir tout effort qu'un tel homme fait ? Il peut parler comme un ange ; mais Dieu ne l'a pas envoyé. Ce péché transformera ses paroles les plus vivantes en mort !

Illustration

« Le « péché » n'est pas encore « fini ». Tout péché a en lui une nécessité d'augmenter. Le péché fait le péché. Une barrière brisée, le flot du mal se précipite avec une plus grande force ; et une autre barrière cédant, le courant se gonfle, jusqu'à ce qu'il connaisse à peine un arrêt. Mais que sera le « péché fini » ? Que sera-t-il quand, dépouillé de ses couleurs douces et belles, il se démarquera, sans masque, dans sa vraie et native forme ? Quel monstre tous les péchés, pour le moins, regarderont-ils à côté de la Sainteté Parfaite ! Il n'aura besoin de rien de plus pour faire de ce péché une punition éternelle ! la mort éternelle !'

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