L'UNION DU CHRIST ET DU CROYANT

'Je suis la vigne, vous êtes les sarments.'

Jean 15:5

La vigne était un emblème national, comme notre rose, notre chardon ou notre trèfle, ou comme le lys de France. L'une des paraboles les plus frappantes d'Isaïe était la parabole de la vigne. Il compara Israël à une vigne plantée par le Seigneur, protégée et cultivée, mais qui ne produisait que des raisins sauvages, et fut condamnée et détruite. Maintenant, Jésus reprend l'ancienne parabole pour en faire une parabole de la nouvelle alliance avec le ciel.

I. L'union du Christ et du croyant . — La grande pensée ici est peut-être la pensée la plus profonde de toute la religion chrétienne : la vérité la plus essentielle de la réalité de l'union du Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, avec ses croyants. , appelés chrétiens. Il est la vigne—et la vigne ne vaut rien sans les sarments—et nous sommes les sarments. Les disciples anxieux peuvent dire : « Nous ne pouvons pas vivre sans toi » ; et Il répond : 'Mais vous ne vivrez pas sans moi.

Comme les branches de cet arbre grimpant vivent de la vie qui jaillit de sa racine, ainsi vous vivrez de Ma vie en vous. Vous ne pouvez pas voir la sève qui coule de la tige dans les branches, vous ne me verrez pas non plus de vos yeux, mais vous sentirez la puissance de ma vie. Votre union sera plus étroite que jamais ; une union vitale. Mais oh, méfiez-vous ! de peur que tu ne sois séparé de moi en esprit comme cette branche morte. Que le monde ne t'arrache pas à Moi, car alors tu serais comme cette branche qui meurt.'

II. Les branches portent du fruit . — Toute la beauté de ce paragraphe apparaît quand on se rend compte que les branches sont aussi nécessaires à la tige que la tige l'est aux branches. Les branches portent du fruit, de sorte que du Christ a grandi l'Église. Votre foi et votre vie découlent de sa vie, votre divin pouvoir de faire le bien vient de lui, et Dieu prouve sa confiance en nous en nous confiant, entièrement et entièrement, sans aucune réserve, l'accomplissement de son dessein sur terre.

Il nous ordonne de faire le travail que Jésus a fait dans le monde, oui ! et un plus grand travail, parce que Jésus ne pouvait les faire qu'un à la fois dans un seul pays. Nous pouvons les faire toujours, partout. Chacun de nous est alors le ministre désigné du Christ. Nous avons ses yeux pour regarder avec amour les pauvres, sa main pour aider les malades, sa langue pour prononcer la parole de vérité, ses pieds pour porter au loin le message de la vie éternelle.

Christ dépend de nous ; Il ne peut pas travailler sans nous. Il est la vigne, nous sommes les sarments ; et puisqu'il veut que nous soyons féconds, il nous observe avec un soin constant. Alors que le jardinier élague ces branches luxuriantes qui passeraient la vie de la vigne dans une croissance infructueuse, Dieu nettoie sa vigne avec la discipline de la religion pour nous débarrasser de ces tendances à l'amour-propre et à l'auto-indulgence qui gâchent notre service chrétien.

Ainsi la parabole est complète, car elle nous montre Dieu implantant Christ dans le monde, et faisant sortir du Christ Son Église et donnant à Son Église la vie divine de Son Fils, et entraînant l'Église à faire Son œuvre ; et cela nous montre que nous avons la vie divine demeurant en Christ, capable d'accomplir les desseins de Dieu et d'atteindre enfin ses fins. Il ne peut y avoir de fruit à moins qu'Il ne l'envoie.

—Prébendaire l'hon. JS Northcote.

Illustration

« On raconte l'histoire d'un prédicateur gallois s'étant engagé à prêcher lors d'une occasion spéciale. L'heure du service était arrivée, mais le prédicateur ne parut pas. Une servante fut envoyée pour l'appeler, et elle dit qu'il avait un compagnon, car elle avait entendu la remarque : « Je n'irai pas à moins que tu ne sois avec moi. Ils comprirent alors qu'il priait, et lorsqu'il monta en chaire, il n'était pas seul, car Christ l'accompagnait, et la puissance de l'Evangile l'emportait sur les cœurs et les consciences des hommes.'

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