Jérémie 21:1
1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel, lorsque le roi Sédécias lui envoya Paschhur, fils de Malkija, et Sophonie, fils de Maaséja, le sacrificateur, pour lui dire:
L'HOMME A DES FINS, DIEU DISPOSE
'La parole qui est venue à Jérémie de la part du Seigneur.'
I. La question inquiète du roi. — Ce fut la dernière extrémité du siège lorsque Sédécias envoya ce message à Jérémie. Son peuple et lui avaient remis jusqu'à la dernière heure possible leur soumission aux avertissements et aux invitations de l'amour de Dieu, et maintenant ils étaient plus désireux d'être à l'abri des conséquences de leurs péchés que de se repentir et de retourner à Dieu. La réponse fut immédiate, qu'il fallait maintenant laisser les choses suivre leur cours. Il fut cependant ajouté que même maintenant, tous ceux qui oseraient agir avec foi et aller vers les assiégeants sauveraient leur vie.
Quelle épreuve de foi était ici ! Il semblait que cela valait la peine de tout risquer et de rester dans la ville plutôt que de s'aventurer vers ces terribles hôtes qui étaient rassemblés autour. Mais il n'y avait pas d'alternative. Rester dans la ville était une mort certaine, aller de l'avant dans ce qui semblait une mort certaine assurerait la vie.
Les hommes peuvent atteindre un certain point dans le mal, lorsque les désastres que leurs péchés ont courtisés sont inévitables. Comme ils ont semé, ils doivent récolter. Comme ils ont fait rouler les rochers, ils doivent voir la dévastation qui s'abat sur leurs maisons. Et pourtant, même alors, il y a un moyen de s'échapper. Osez faire confiance à Dieu : faites ce qui semble le plus insensé, le plus susceptible d'aboutir à un désastre encore plus grand, parce qu'Il l'ordonne ; laissez-vous guider par sa parole.
II. La réponse importune du prophète. — Cela a dû coûter très cher à Jérémie avant que sa nature timide et sensible ne puisse devenir le porte-parole d'un message aussi importun à son roi et à son peuple, à l'heure de leur extrême extrémité. Mais il y a toujours un grand besoin d'un tel ministère.
(1) Aux non - convertis. —A quoi servent les appels à venir à Jésus jusqu'à ce que le pécheur voit le terrible péril qu'il court ? À quoi bon vanter le baume de Galaad jusqu'à ce que l'âme malade du péché ait entendu le diagnostic de sa condition fatale ? Le marin ne mettra sa bouée de sauvetage que lorsqu'il sera sûr que son navire est condamné. L'un des ministères les plus importants du serviteur de Dieu est de détruire la fausse confiance, d'abattre les refuges de mensonges et de montrer le désespoir total de tout effort pour être accepté par Dieu, sauf à travers l'œuvre achevée de Christ.
(2) A ceux qui manquent d'assurance. —Quand les hommes disent qu'ils croient au Christ, mais manquent d'assurance, il arrive très souvent qu'ils n'aient pas réparé certains torts passés. Dans de tels moments, il y a place pour une recherche et un sondage profonds, qui révéleront l'obstacle caché au jaillissement du ruisseau emprisonné.
(3) À ceux qui recherchent les accomplissements supérieurs de la vie divine. —Au fur et à mesure que notre obéissance grandit, notre lumière grandira ; et à mesure que notre lumière grandira, nous verrons des choses fausses là où auparavant nous nous considérions sans offense. Nous devrions accepter avec gratitude tout ministère qui laboure la terre en friche, exhume les secrets enfouis et nous conduit à travers la tombe vers la meilleure vie.
Illustration
« Le roi Sédécias fait dire à Jérémie que le Seigneur doit faire selon tous ses miracles, afin que Nebucadnetsar puisse se retirer . » Une demande assez cavalièrement faite dans de si mauvaises circonstances. Mais les nobles sont si malheureux ! C'est bien comme s'il ne dépendait que d'eux d'arranger les choses avec Dieu ; comme s'il ne faisait que les attendre, comme si c'était un point d'honneur de ne pas se hâter, mais d'attendre d'abord un peu d'extrémité.
… C'est une observance très nécessaire pour un serviteur du Seigneur, qu'il juge ses supérieurs, s'il reste en eux une trace d'avoir été une fois baptisé, bien élevé et instruit dans la crainte du Seigneur. S'il observe quelque chose de ce genre, il doit insister là-dessus, et surtout ne pas leur permettre de traiter trop familièrement avec le Juge de toute la terre, mais leur démontrer clairement leur insuffisance et leur néant, s'ils se mesurent à lui. Bien que Sédécias ait parlé si superficiellement, Jérémie lui a répondu sans hésitation, définitivement et positivement, et l'a habitué à une manière différente de traiter avec le Seigneur.