MOUTON PERDU

« Mon peuple est une brebis perdue. »

Jérémie 50:6

I. Le mouton qui erre suit la tendance capricieuse de sa nature. — Il n'a rien du fort instinct d'affection qui lie certains animaux à leur maître et d'autres à leur foyer. Et n'y a-t-il pas en moi, dès les premiers commencements de la vie consciente, une inclination à désobéir ?

II. Le mouton qui s'égare est en danger imminent. — Le précipice, le désert desséché, le loup, le voleur — ces périls l'affrontent. Et moi aussi... ah ! les miens sont encore des dangers plus graves. La voie des transgresseurs est dure – dure en attendant – et désespérément sombre et douloureuse dans le long au-delà.

III. Le mouton qui s'en va ne peut plus retrouver son chemin. — De plus en plus désorienté il devient, de plus en plus défait. Il est perdu dans la plus triste vérité. Et il n'en est pas autrement chez moi. Je ne peux pas racheter mon âme en faillite.

IV. Comme je devrais me réjouir qu'il y ait un Berger restaurateur !

Illustration

'Il m'a pris sur son épaule,

Et tendrement Il m'embrassa.

Il a demandé à mon amour d'être plus audacieux,

Et dit combien je lui avais manqué;

Et je suis sûr que je l'ai entendu dire,

Tandis qu'il avançait sur son chemin,

« O âmes folles ! viens près de moi,

Mes brebis ne doivent jamais Me craindre,

Je suis le vrai Berger. '

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