Commentaire de la chaire de James Nisbet
Luc 17:22
UN JOUR DU FILS DE L'HOMME
« Des jours viendront où vous désirerez voir un des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. »
Deux sortes et ensembles de jours sont ici contrastés : les jours à venir et les jours qui sont maintenant.
I. Les jours du présent . — « Jours du Fils de l'Homme », il les appelle. Il y avait de quoi rendre les jours de ce présent anxieux, inquiets, déroutants. Les disciples étaient lents à apprendre et décevaient toujours leur Maître par quelque expression qui trahissait l'ignorance, ou par quelque proposition qui menaçait l'incohérence. Devant eux, projetant déjà son ombre, se tenait une scène finale d'ingratitude, d'abandon ou de reniement de leur Maître, selon le cas, qui a dû faire, nous aurions dû penser, le souvenir même de ces jours du Fils de l'Homme. une amertume plutôt qu'un réconfort.
Pourtant, notre Seigneur considérait ces jours comme des jours heureux pour eux. « Des jours viendront où vous désirerez voir l'un d'eux, et vous serez triste parce que vous ne le pouvez pas. » La présence personnelle du bien-aimé Maître et Seigneur a fait pour eux ces jours heureux. À cet égard, ils seraient perdants même par l'accomplissement de la rédemption. Prenons un de ces jours du Fils de l'Homme : le Sabbat. Il s'est ouvert par un service dans la synagogue, lorsque les auditeurs ont été étonnés de sa doctrine.
Puis il prononça la parole de guérison à un homme possédé d'un esprit impur, et alors qu'il entre dans une demeure amicale comme pour se reposer, même alors un cas de maladie le rencontre, et il doit le guérir. Au soir, ils lui amenèrent tous les malades, et toute la ville se rassembla à la porte. Tel fut le jour du Fils de l'Homme, suivi d'une nuit de dévotion. Le ministère avec Lui n'était pas un substitut à la prière.
II. Les jours à venir.—Ne pouvons-nous pas imaginer un de ces jours à venir, après la grande Pâque, loin peut-être dans la soirée du ministère apostolique, quand l'Apôtre las s'est peut-être Seigneur bien-aimé et aimant, "Allez dans le désert et reposez-vous un peu", ou pourrais-je être emmené par Lui sur la sainte montagne pour contempler Son visage transfiguré, et avoir la parole prophétique confirmée dans la Voix de l'excellente gloire, "Ceci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais ! ' Nous n'avons pas eu de telles expériences personnelles, aucune de ces rencontres avec Jésus.
Mais nous pouvons vivre, réalisant les jours du Fils de l'homme en recherchant et en répondant aux besoins et aux malheurs de l'humanité, comme il aimait le faire. Les jours du Fils de l'Homme sont là où le Christ et la misère se trouvent face à face. Quiconque essaie d'amener Jésus dans une maison d'hébergement de Londres pécheur et souffrant, réalise pour lui-même et pour les autres le ministère du Sauveur – « un jour du Fils de l'Homme ».
—Doyen Vaughan.