Commentaire de la chaire de James Nisbet
Luc 2:49-50
UNE CONDITION DE VIE
« Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père ? »
Les leçons à tirer de cet incident sont suffisamment évidentes. Le travail est une condition de vie. Elle est en elle-même l'une de ses conditions les plus ennoblissantes, nous élevant comme elle le fait dans l'union la plus étroite avec Dieu, qui est toujours immobile et pourtant toujours actif.
I. L'œuvre que Dieu nous a confiée . — La première chose dont nous devons être absolument sûrs, c'est que notre œuvre est l'œuvre pour laquelle Dieu nous a envoyés dans le monde. Le Christ ne fait aucune différence entre le sacré et le profane. La ligne de démarcation souvent tracée entre les deux est trompeuse et fictive. Il est donc aussi nécessaire pour vous qu'il l'est pour moi et mon frère clergé d'être tout à fait sûrs que l'œuvre dans laquelle nous sommes engagés est l'œuvre du Père.
Cette vérité devrait nous aider dans notre choix de travail et, puis-je ajouter, dans notre choix de travail pour nos fils et nos filles. Elle doit aussi nous aider dans le choix de nos partenaires pour la vie. Pour l'homme, Dieu a fourni une aide ; mais comment une femme chrétienne sera-t-elle une aide dans un travail qui n'est pas celui du Père ?
II. A faire à la manière du Père. —Nous devons essayer d'accomplir l'œuvre à la manière du Père, comme notre Seigneur l'a fait en obéissant à sa volonté, avec diligence et effort soutenu. La paresse est l'un des sept péchés capitaux, et c'est le plus mortel de tous les péchés capitaux car c'est la mère de tous les autres, et une mère très prolifique aussi. Maîtrise de soi, ponctualité, obéissance aux règles de l'établissement dans lequel nous nous trouvons, considération pour les autres, promptitude dans l'accomplissement de notre devoir, faire au mieux pour ceux qui nous sont imposés parce que nous essayons de faire au mieux pour Celui qui est au-dessus de nous et d'eux : c'est ainsi seulement que nous pouvons lever les yeux sur la face du Père.
III. Travailler avec désintéressement. —Notre travail doit être fait avec désintéressement. Le terrible défaut moral de la malhonnêteté commerciale imprègne toutes les conditions de la vie, et il frappe à la racine même de faire l'œuvre du Père à sa manière, et pour la plus grande gloire de Dieu. Si seulement chaque matin, en allant à nos divers travaux, nous réalisions que nous sommes déterminés à travailler pour le Père, que nous devons le faire à sa manière et pour sa gloire, combien l'exemple d'un seul d'entre nous pourra-t-il à faire vers la purification de ce qui, je le crains, est une véritable auge d'iniquité !
IV. Travaillez pour l'éternité. —Nous devons nous rappeler que nous travaillons pour l'éternité. Des obstacles apparaîtront, des difficultés se manifesteront ; mais si seulement nous sommes assurés que nous faisons l'œuvre de Dieu et que nous essayons de la faire à sa manière, pour sa gloire, alors nous pouvons être tout à fait sûrs que ces difficultés seront surmontées pour notre bien, et nous serons capables de persévérer.
-Tour. Canon CE Brooke.
Illustration
« Les hommes faibles et imparfaits, malgré leurs faiblesses et leurs défauts, seront reçus comme ayant plu à Dieu, s'ils ont fait tout leur possible pour lui plaire. Les récompenses de la charité, de la piété et de l'humilité seront données à ceux dont la vie a été un travail minutieux pour exercer ces vertus au plus haut degré possible. Nous ne pouvons pas offrir à Dieu le service des anges ; nous ne pouvons pas lui obéir comme pourrait le faire l'homme en état de perfection ; mais les hommes déchus peuvent faire de leur mieux, et c'est la perfection qui nous est demandée ; ce n'est que la perfection de nos meilleurs efforts, un travail minutieux pour être aussi parfaits que possible.
Mais si nous nous arrêtons en deçà de cela, pour autant que nous sachions, nous nous arrêtons en deçà de la miséricorde de Dieu, et nous ne laissons rien à plaider contre les termes de l'Évangile. Car Dieu n'a fait aucune promesse de miséricorde aux paresseux et aux négligents. Sa miséricorde n'est offerte qu'à nos efforts fragiles et imparfaits, mais les meilleurs, pour pratiquer toutes sortes de justice.'
(DEUXIÈME PLAN)
LE BUT DE LA VIE
La première parole enregistrée de notre Seigneur est précieuse, car elle en dit beaucoup sur l'au-delà de celui qui l'a prononcée.
I. Elle frappe la note clé de sa vie . — Elle prédit ce qu'il était venu faire et comment il le ferait. C'est une révélation de caractère ainsi qu'une promesse de conduite future. Il n'est pas venu pour être oisif, mais pour travailler.
II. Il raconte la dignité de la vie qu'il allait vivre. C'était l'affaire de son Père, et son œuvre n'était pas seulement son devoir, mais son plaisir. Plaire à son Père doit nécessairement être son seul objectif et son seul effort.
III. Il raconte l'esprit dans lequel il a vécu et travaillé . — 'Je dois.' Il était déterminé, courageux, résolu. Il doit le faire, quel qu'en soit le prix.
IV. Nous pouvons apprendre le véritable but de la vie pour lequel Dieu nous a destinés. Chacun a un travail à faire pour Dieu dont nous devons rendre compte. Il y a un créneau à combler pour chacun de nous. Si nous laissons le travail inachevé, il ne sera pas fait du tout.
Mgr CJ Ridgeway.
Illustrations
(1) 'Pour faire nos "affaires de Père" ici
Dans une humble révérence et crainte,
Docilement sur sa volonté d'attendre
Dans les petites choses comme dans les grandes,
Content de notre sort pour se reposer,
« C'est ainsi que le chrétien Le sert le mieux. »
(2) 'Toujours s'occuper des affaires de votre Père céleste. N'oubliez pas que vous êtes chrétien, quoi que vous fassiez ; et dans vos actions les plus courantes, vous pouvez vous améliorer dans le grand souci de votre âme. « Que vous mangiez ou buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » '