LA SOLITUDE DU CHRIST

« Le soir venu, il était là seul.

Matthieu 14:23

Christ avait un corps et une âme humains, pourtant Il était Divin. C'était de son côté humain qu'il était déprimé, triste, ainsi que parfois affamé, assoiffé et las. C'est du côté humain de sa nature qu'il ressent le besoin de solitude. Nous demandons, cependant, pourquoi Christ a-t-il cherché à être seul ?

I. Épuisement physique. —Le Christ avait-il conscience que l'épuisement physique avait besoin d'être réparé ? Sa vie était essentiellement occupée. Pourquoi s'est-il échappé ? N'était-ce pas pour réparer la perte causée par l'effort exhaustif sur Lui ? Comme nous le croyons, Il s'était soumis à des conditions telles que celles dans lesquelles nous sommes placés, il avait donc parfois besoin de repos et de tranquillité.

Si c'est l'une des raisons, à quel point cela nous rapproche du Sauveur, car nous pensons qu'il savait ce que c'était que de se sentir harcelé, las et sujet à la réaction qui suit l'excitation.

II. Une tentation subtile. —Le Christ était-il conscient d'une tentation subtile ? Les gens qu'il a nourris le feraient roi. L'honneur voulu par la multitude Christ savait estimer. Était-ce parce qu'il avait à moitié pensé qu'il serait aussi bien de les laisser faire comme ils le feraient ? Les pensées, les inclinations, les intérêts sont parfois de terribles ennemis et ne doivent être affrontés et conquis que dans la solitude et la prière.

III. Las de la solitude de la société . — Le Christ cherchait-il la solitude parce qu'il était las de la solitude de la société ? Toutes les grandes âmes doivent être solitaires dans le monde. En proportion de la grandeur d'âme, donc la solitude. Ceux-là trouvent dans la nature ce qui est plus agréable à l'âme qu'ils n'en ont trouvé dans la société. Le poids du salut d'un monde reposait sur Christ ! Qui donc, autre que le Père, pourrait sympathiser avec lui et rendre la solitude supportable par sa présence divine et son sourire ?

IV. Contempler son œuvre . — Jésus a-t-il cherché à être seul pour pouvoir contempler le sens et l'étendue de l'œuvre qu'il avait entreprise ? Nous le pensons. Il prévoit aussi le rassemblement enfin, dans un même troupeau avec les Gentils, de ceux qui devaient encore le rejeter et le crucifier. La contemplation était une joie aussi bien qu'une force pour Lui. Il avait un but. Avons-nous ainsi mesuré l'effet de notre travail ? Quel est notre objectif ? Qu'est-ce que la joie nous réserve ?

Pour apprendre le sens de la vie, nous devons être seuls. Nous devons laisser la lumière de Dieu et de l'éternité entrer dans nos vies. Nous devons être seuls avec Dieu. Il est plus près qu'on ne le pense.

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