L'APPEL DE ST. ANDRÉ

« Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon appelé Pierre et André son frère. »

Matthieu 4:18

De la vie et des actions de Saint-André, presque rien n'est connu. Après le jour de l'Ascension, nous ne lisons plus de lui. Pourtant, nous semblons discerner dans les quelques notices trois points de son caractère qui méritent d'être étudiés.

I. Son courage . — C'est le premier pas qui coûte, et le premier pas a été fait par saint André. Il était le chef de la désespérée espérance de la chrétienté, le premier à prendre d'assaut la citadelle du royaume des cieux, la prenant comme seule, elle peut être prise, la prenant par la force. Ne vous y trompez pas. Seuls les violents y entrent, seuls les soldats courageux et résolus qui se dirigent droit vers la vérité, la droiture et l'amour, quoi qu'il arrive, qui sont prêts à perdre la vie pour les sauver.

Saint-André était le chef, le premier homme au premier rang de la puissante armée de Dieu. Qu'est-ce qui a inspiré un tel courage ? (1) Le sens de la nature pécheresse du péché. (2) Le sens du pouvoir de l'amour rédempteur.

II. Sa sympathie . — Il avait ce qui médiat ; l'attrait du caractère qui rapproche les autres. Après la première rencontre avec le Christ, chaque avis ultérieur de saint André fait spécialement ressortir cette caractéristique de son caractère. Ce n'est pas qu'il fasse de grandes choses lui-même, mais qu'il est le moyen de faire de grandes choses pour ou par les autres.

III. Son humilité . — Celui qui avançait les autres se contentait de se retirer. Il est donc vrai que le monde ne connaît rien de ses plus grands bienfaiteurs. Ils se perdent dans leur travail, ou se perdent dans les autres. Inconnus, ceux-ci doivent être bien connus. N'est-ce pas ordonné ainsi dans le Royaume des Cieux ? « Le premier sera le dernier, et le dernier le premier. » Cet effacement de la vie est le couronnement de l'esprit chrétien.

—Évêque Lightfoot.

(DEUXIÈME PLAN)

ST. L'EXEMPLE D'ANDRÉ

Le festival en l'honneur de la mémoire de Saint-André est l'un des premiers enregistrés dans l'histoire de l'Église. Son institution eut lieu vers le milieu du IVe siècle ; et il ouvre convenablement la série des festivals.

I. La vie de Saint-André .-St. André était originaire de Bethsaïde de Galilée, et était le fils de Jonas et le frère de Simon Pierre. Il fut le premier de toute la bande apostolique à commencer l'œuvre d'évangélisation. « Il trouva d'abord son propre frère Simon, et lui dit : Nous avons trouvé le Messie, qui est, selon l'interprétation, le Christ. Mais son appel à l'œuvre d'apôtre n'eut lieu qu'un an après sa première introduction au Christ.

Pendant ce temps, il s'occupait de sa poursuite ordinaire de la pêche. Dans le récit de l'Evangile, saint André est évoqué à propos de l'appel des premiers disciples (Saint Matthieu 4:19 ). Puis à l'occasion où Jésus s'assit sur le Mont des Oliviers, face au Temple, et prédit la chute de la Ville Sainte (St.

Marc 13:3 ). Il est également dit qu'il était présent au repas des cinq mille, car il était le disciple qui se sentait si soucieux du confort de la multitude affamée (Saint Jean 6:8 ); et pendant la Semaine Sainte, lorsque certains Grecs « voyaient Jésus », André fut le premier à faire part de leur désir à Jésus (Saint Jean 12:21 ). Ce sont la plupart, sinon tous, des cas dans lesquels saint André est noté dans l'Évangile.

II. La mort de saint André . — L'histoire ecclésiastique déclare à son sujet que lorsque le partage du monde fut fait entre les apôtres, saint André fit de la Scythie et des pays voisins sa sphère de travail. Comme saint Paul, il était « en travaux plus abondants ». Ægeas, le proconsul d'Achaïe, à cause du merveilleux succès de saint André dans l'œuvre de son maître, le condamna à être flagellé puis crucifié.

Et, afin que sa mort fût aussi douloureuse et prolongée que possible, il fit attacher ce noble martyr par des cordes — non clouées, comme il était d'usage — à la croix, qui était d'une espèce particulière appelée décussate, et connue plus tard par le nom de Saint-André.

III. La leçon de sa vie . — De la conduite d'André nous pouvons apprendre que c'est la nature de la vraie religion de désirer que d'autres puissent la posséder. Elle ne nous conduit pas à l'accaparer, ni à cacher sa lumière sous un boisseau ; mais il cherche à ce que d'autres aussi puissent être amenés à Jésus. Cela n'attend pas qu'ils viennent à Lui, mais cela va pour eux ; elle les cherche et les conduit directement à Lui.

Illustration

« Quand les bourreaux conduisaient saint André à cette croix, et qu'il en était à sa vue, on dit qu'il l'apostropha ainsi : « Salut, précieuse croix ! tu as été consacré par le corps de mon Seigneur et paré de ses membres comme de riches joyaux. Je viens à toi exultant et joyeux; reçois-moi avec joie dans tes bras. O bonne croix ! depuis que tu as reçu la beauté des membres de mon Seigneur, je t'ai ardemment aimé.

Il y a longtemps que je te désire et te cherche ; maintenant tu es trouvé par moi, et tu es préparé pour mon âme ardente. Prends-moi du milieu des hommes et présente-moi à mon Maître, afin que celui qui m'a racheté sur toi me reçoive par toi. De cette manière courageuse et sublime, saint André mourut.

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