LA GRANDE DOXOLOGIE

'Car à toi appartient le royaume, et la puissance, et la gloire, pour toujours, Amen.'

Matthieu 6:13

De même que la prière du Seigneur a commencé par demander trois choses concernant Dieu, — que son nom, que son empire, que sa volonté, soit magnifié, — ainsi elle se termine par une attribution élevée de la louange de Dieu dans ces trois attributs, — « le royaume, la puissance et la gloire.

I. La doxologie . — Nous pouvons considérer ces paroles comme une doxologie, et elles nous enseignent non seulement la beauté et la nécessité de la louange, mais elles nous montrent quelle devrait être la nature de cette louange, — non seulement pour les dons, pas pour les grâces. seulement, mais pour ce que Dieu est en lui-même, — son être, son nom, sa grandeur. C'est assurément la plus haute réalisation de la dévotion, monter et descendre en Dieu, et adorer Dieu pour ce qu'il fait, pour ce qu'il a, pour ce qu'il est.

II. La raison . — L'expression n'est évidemment pas simplement une doxologie, mais c'est une doxologie argumentative : — « Car à toi appartiennent le royaume, la puissance et la gloire. Il établit un plaidoyer pour chaque pétition qui l'a précédé, et jette les bases de la réclamation du croyant. Et vous remarquerez que ce fondement ne réside dans rien de ce qui peut être dans la créature.

Ce n'est pas dans la foi, ce n'est pas dans le besoin, ce n'est pas dans la bonté, ce n'est pas dans le péché ; mais c'est en Dieu : « Car c'est à toi qu'appartiennent le royaume, la puissance et la gloire. Toute la force de la prière du Seigneur repose sur Dieu.

III. La vertu et la suffisance de la prière résident dans une triple reconnaissance de Dieu.

( a ) Premièrement, son « royaume ». Quiconque voudrait prier, doit d'abord veiller à admettre réellement la souveraineté de Dieu Tout-Puissant.

( b ) Deuxièmement, la vraie prière ne s'arrête jamais pour demander comment. Il le laisse ici : « A toi est le pouvoir », tu sais comment. Le chemin peut sembler, à notre avis, bouché, — l'issue souhaitée peut être, pour sentir et raisonner, impossible. Quoi alors ? C'est donc le point même de 'Jéhovah-Jireh, dans la montagne du Seigneur, il sera vu.'

( c ) Troisièmement, la vraie prière fixe son œil d'aigle au-dessus des dons, au-dessus des trônes, au-dessus des anges et des saints, sur la « gloire » de Dieu.

IV. Le Grand Amen . — Personne ne pourrait peut-être dire, concernant l'ensemble de l'Oraison dominicale : « Il en est ainsi de mon âme. Mais à chaque partie de cette prière, sa conscience lui rendra témoignage, que son cœur y bondit. Par conséquent, il aime le rejeter sur la fidélité de Dieu et dire : 'Amen.' Et 'Amen' ne sera jamais le mot qu'il devrait être pour vous, jusqu'à ce que vous voyiez dans votre 'Amen' le nom du Seigneur Jésus-Christ,—'l'Amen, le Vrai et Fidèle témoin dans le ciel.'

—Le révérend James Vaughan.

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