DÉGÉNÉRATION INCONSCIENTE

( Pour le nouvel an )

« Des cheveux gris sont çà et là sur lui, mais il ne le sait pas. »

Osée 7:9

Le premier dimanche d'une autre année. —Une nouvelle année avec de nouvelles possibilités. Arrêtons-nous à côté de la borne, et tournons nos pensées vers l'intérieur ; jeter les comptes et les soldes de notre vie, et voir comment ils se tiennent avec Dieu. Nous avons fait le point sur les affaires, nous souvenant de nos amis, formant des plans et des objectifs pour une nouvelle année. Faisons le point sur notre caractère. D'autres choses que nous devrons un jour laisser derrière nous ; nos personnages que nous devons emporter avec nous. Comment, alors, se tiennent-ils ? Sont-ils plus forts, ou y a-t-il des signes de détérioration, des poils gris çà et là dessus, bien que nous ne le sachions pas ?

I. Tout d'abord, remarquons ceci : la plupart des détériorations religieuses sont des détériorations inconscientes. — Il faut des années pour qu'un ruisseau de lave se transforme d'un torrent enflammé en blocs durs que nous ne pouvons pas couper avec de l'acier. Donc avec du caractère. Notre force ne s'évanouit pas en une nuit ; nous ne nous réveillons pas pour le trouver parti. Il reflue si progressivement que nous savons à peine qu'il va. On voit à peine venir les cheveux gris.

Ou le regarder d'une autre manière. La crainte pour les membres d'une classe de confirmation n'est pas que nous devenions des fils prodigues, réclamant notre part et s'enfuyant dans le pays lointain. La peur est plutôt de peur que dans le stress des affaires, le tourbillon de la vie, nous ne nous détériorions inconsciemment ; pas tant le choix délibéré du mal, que ceci : « Pendant que ton serviteur était occupé ici et là, il était parti ! C'est le danger, un affaiblissement et une dégénérescence religieux progressifs mais inconscients. Et toutes les forces de la vie moderne font cet affaiblissement inconscient ; le stress de la vie, la difficulté de la communion chrétienne, ou d'entrer dans le désert avec Jésus.

II. Rien de plus commun que cette dégénérescence inconsciente. — Nos pères parlaient beaucoup de rétrogradation. Le mot est sorti. Il n'y a pas beaucoup de recul parmi nos membres au sens ancien du terme. Notre position nous en empêche. Nos devoirs envers notre famille, notre église, etc., nous en empêchent. Mais il n'y a rien pour empêcher et interdire la dégénérescence inconsciente. Le monde ne saura jamais, du moins pensons-nous, si nous avons moins de joie dans la prière, moins d'assiduité dans l'étude de la Bible, moins d'enthousiasme, si la présence du Christ est plus nébuleuse, si le témoignage de l'Esprit est moins vif. Et ainsi continue la dégénérescence inconsciente, des cheveux gris çà et là sur nous, et, hélas ! nous ne le savons pas.

III. Comment savoir s'il y a dégénérescence ? — S'il n'y a pas de progrès, alors nous pouvons être certains qu'il y a dégénérescence, bien qu'inconsciente. Dans le monde de la vie, l'équilibre n'existe pas. Tout ce qui cesse de progresser retombe. Les illustrations de votre jardin, de votre entreprise, etc., viendront à l'esprit de tous. Donc avec le personnage. Il n'y a pas d'équilibre et d'arrêt possibles. Lorsque le progrès cesse, la dégénérescence commence.

IV. C'est donc la question à se poser en cette nouvelle année : progressons-nous ? -S'il n'y a pas de croissance, alors les cheveux gris sont ici et là. Là où il n'y a pas de développement, il doit y avoir dégénérescence, même inconsciente ; et l'inconscience même de celui-ci l'un de ses dangers. Examinons-nous donc nous-mêmes, et dans cet esprit entrons une fois de plus dans notre alliance solennelle avec Dieu.

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