Commentaire de la chaire de James Nisbet
Proverbes 11:13
CAFARDAGE
'Un conteur révèle des secrets, mais celui qui est d'un esprit fidèle cache l'affaire.'
I. Un conteur. — Une nation célèbre de l'antiquité exprimait le caractère de cet homme par un personnage très significatif. Ils appelaient un porteur de contes un « cueilleur de graines ». Il y a des hommes dans le monde qui vivent en allant çà et là, de maison en maison, à travers une ville grande ou petite, et rassemblant toutes les petites histoires qu'on peut raconter sur les voisins qui habitent en sécurité près d'eux, et ignorants. des calomnies dont ils sont assaillis.
II. Un conteur révèle des secrets. — De nombreux motifs vont à l'origine d'un conteur. (1) C'est peut-être un homme plein d'esprit. (2) Ou il peut être un homme dans la conscience duquel il y a un endroit douloureux. Et c'est un soulagement pour lui d'espérer que les autres ne sont pas tellement meilleurs que lui. (3) Il y en a d'autres qui ne peuvent pas supporter des supérieurs. Leur seul réconfort est dans une incrédulité générale de la vertu.
III. 'Celui qui est d'un esprit fidèle cache l'affaire.' — Il ne dit pas ce qui compte. Mais nous pouvons comprendre qu'il comprend deux choses : ce qui lui a été confié dans le secret de la confiance, et ce qui lui est devenu connu par le dénigrement d'autrui.
—Doyen Vaughan.
Illustration
« Il n'est guère possible à un conteur de ne pas prendre l'habitude de parler davantage des défauts des autres que de leurs excellences. La plupart des romanciers pensent que s'il n'y a pas de méchanceté dans leur livre, il est presque sûr d'être ennuyeux ; et la plupart des conteurs trouvent qu'il y a quelque chose de beaucoup plus efficace dans une histoire sur les faiblesses, les erreurs ou les folies des autres que dans une histoire sur leur sagesse et leur vertu.
Vous pouvez parler des bonnes actions de vos amis sans cesse et ne jamais gagner ce nom. Le mot même « porteur de contes » en est venu à désigner celui qui raconte des histoires au discrédit des autres ; et nous n'avons pas un mot dans la langue qui dénote celui qui parle habituellement des excellences des autres hommes.