Psaume 116:8
8 Oui, tu as délivré mon âme de la mort, Mes yeux des larmes, Mes pieds de la chute.
LA DÉLIVRANCE DE DIEU
« Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds de la chute. »
Si on nous demandait de nommer les maux dont nous souhaiterions le plus être délivrés, nous répondrions probablement que ce sont la mort, la douleur et le péché . Et c'est justement de ces trois maux que notre Psalmiste dit que Dieu l'a délivré. « Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds de la chute. »
I. Il y a une délivrance de la mort. — De la mort de toutes sortes — la mort du corps et la mort de l'âme, la mort de soi et la mort des amis, la pensée du Dieu éternel a toujours été la seule et unique délivrance. Le plus grand apôtre du Nouveau Testament pouvait déclarer avec un cœur reconnaissant que Dieu, par Christ, avait enlevé l'aiguillon de la mort et la victoire de la tombe. Mais la mort dont il est question ici est une mort de l'âme - l'état d'esprit désespéré dans lequel l'écrivain était tombé lorsque les chagrins de la mort l'avaient entouré et que les douleurs de l'enfer l'avaient saisi, et il a dit dans sa hâte : " Tous les hommes sont des menteurs.
II. Il y a une délivrance du chagrin. — Il est intéressant de noter que dans la Bible, la joie et la douleur sont souvent associées. La joie promise par Dieu à son peuple n'est pas la gaieté légère de ceux qui n'ont jamais connu le trouble. C'est plutôt la joie du réconfort et de la consolation de Dieu. Ce n'est pas comme le soleil, mais comme l'arc-en-ciel après la tempête.
III. Il y a une délivrance du péché — la délivrance principale de tous. Car c'est dans le péché que la douleur et la mort trouvent leur principale force et puissance.