Commentaire de la chaire de James Nisbet
Psaume 142:7
LA VICTOIRE DE LA FOI
'Tu traiteras abondamment avec moi.'
I. Ces paroles honoraient Dieu. —David était dans la grotte, priant et déversant des plaintes. Son « esprit était débordé » ; « le refuge a échoué » ; il a été « abaissé très bas » ; le cri lui fut arraché : « Délivrez-moi de mes persécuteurs ; car ils sont plus forts que moi. Et même « pendant qu'il parlait en prière », l'Esprit descend ; il est fortifié de force dans l'homme intérieur ; et de la caverne sombre d'Adullam s'élève le cri de victoire : « Tu traiteras abondamment avec moi.
« Oh, quel honneur cela met à la fidélité de Dieu ! Lorsqu'un enfant est assis sur les genoux de son père et dit : « Je n'ai peur de rien », le parent se réjouit de son bonheur et de son amour ; mais quand le père laisse son enfant seul et dit : " Ne crains rien, car je viendrai te chercher ", et les minutes passent, et le temps semble long, et le cœur du petit est plein, et pourtant il dit : " Je n'aurai pas peur, car mon père a dit qu'il viendrait' ; Ces mots entendus n'enverraient-ils pas un frisson de plaisir plus vif dans la poitrine de ce parent ?
II. Qu'est-ce qui a donné au psalmiste cette confiance bénie ? — Il connaissait le cœur généreux du Dieu qu'il servait, qu'il avait tout pouvoir, richesse, sagesse et bonne volonté. Il savait que sa propre condition pitoyable ferait appel à la tendre compassion du Seigneur. Il se souvint sans doute de ses anciennes délivrances : le lion et l'ours, l'épée de Goliath et le javelot de Saül, jusqu'à ce que sa plainte se perde en louanges : « Tu traiteras généreusement avec moi. David a-t-il mal calculé ? Que son trône et son royaume répondent.
Croyant, n'honorerez-vous pas Dieu par une pareille alliance ? N'avez-vous pas le même Père ?
—Évêque EH Bickersteth.
Illustration
« Au milieu de la tempête et des conflits, de la rapine et du mal, qui caractérisaient le moyen âge, les âmes saintes trouvèrent Dieu comme ce que nous venons de décrire et s'exprimèrent très tendrement en ce sens. Écoutez, par exemple, Maître Eckart : « Tout ce qui est dans la Divinité est à nous. C'est avant tout les noms, avant tout la nature. Je demande à Dieu, par sa grâce, de me mettre en union avec l'essence de sa nature. J'entrerais dans cette unité éternelle qui était mienne avant tout, dans un état au-dessus de toute addition ou diminution du monde, dans l'immobilité par laquelle tout se meut. '