Commentaire de la chaire de James Nisbet
Psaume 71:16
UNE DEVISE POUR LE NOUVEL AN
'J'irai avec la force du Seigneur Dieu.'
Observez les deux pensées qui composent cette phrase. (1) « J'irai » – le langage d'une progression active, fréquente et joyeuse ; (2) mais pas moins, l'équilibrant et le justifiant, en toute modestie et sainte prudence, transformant la témérité en courage, et sanctifiant le feu d'une nature impulsive, 'J'irai dans la force du Seigneur Dieu.'
I. Il est de la première importance que nous comprenions ce que l'on entend par la « force du Seigneur Dieu ». — En lui-même, sa force est dans les nuages, et la force des collines est aussi la sienne. Il est infini en puissance, et sa force est éternelle. (1) Mais la sortie de sa force est son bras. Le bras de Dieu est le Seigneur Jésus-Christ. Par conséquent, la « force du Seigneur Dieu » pour l'homme est le Christ, et « aller avec la force du Seigneur Dieu » n'est, en d'autres termes, que marcher en Christ. La force de l'homme est l'union avec le Christ. En Lui, le plus faible, selon sa capacité, devient participant de la toute-puissance de Dieu.
II. Subordonnés à cette union avec le Christ, et inclus en elle, sont d'autres éléments qui composent « la force du Seigneur Dieu ». — (1) Il y a une force excessive dans le simple sentiment d'être en paix avec Dieu. Cet homme a la force d'un géant qui, gardant son âme en sécurité, va dans le calme de sa confiance, et est donc à l'aise pour chaque providence qui le rencontre. (2) La présence de Dieu est force.
(3) Les promesses sont la force. (4) Il y a de la force à savoir que vous vous dirigez vers un résultat important et que la victoire est enfin inévitable. Le sens d'une vie destinée est indomptable : on peut en abuser, mais c'est la vérité de Dieu, et la vérité est la force. 'Heureux l'homme dont la force est en lui.'
-Tour. James Vaughan.
Illustrations
(1) 'Tant que nous vivons sur terre, nos souffrances n'ont pas de fin ; mais la justice, la puissance et la bonté de Dieu ne cessent également de se déclarer. Que notre foi ne cesse jamais de s'appuyer seule sur ce solide fondement du salut, et qu'elle nous y conduise par la prière, la louange et l'action de grâce ! Car nous confesserons alors dans la vieillesse ce que nous avons appris dans la jeunesse, et chanterons dans les mauvais jours comme dans les bons : « Je ne quitterai pas Dieu, car Dieu ne me quitte pas. '
(2) « Le soixante et onzième psaume se trouve dans notre propre Office pour les malades ; c'est le seul psaume dont l'antienne a été conservée. « O Sauveur du monde, qui par ta croix et ton sang précieux nous as rachetés, sauve-nous et aide-nous. » '